112 plaintes, et sûrement bien plus de victimes de violences, d’agressions et de viols. Des chiffres froids qui résument la violence qui règne depuis des décennies au lycée Notre-Dame-de-Bétharram. Malgré ses gesticulations le doute n’est pas permis : le Premier Ministre savait. Il n’a rien dit. Il n’a rien fait.
Les avancées récentes dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA) font couler beaucoup d’encre, entre enthousiasme envers ses applications potentielles et vieille crainte du remplacement de l’humain par la machine. Mais cela soulève surtout des questions matérielles concernant les travailleurs et travailleuses exploitées. Comment cet outil devient-il une arme au service de la bourgeoisie ?
Parmi les différents organes de l’UCL, la commission Jeunesse est organisée par et pour les jeunes communistes libertaires afin de se coordonner, se former et se donner des orientations stratégiques. Dans cette optique, elle a organisé le mois dernier un rassemblement fédéral, dont voici le bilan mis en article par l’un de ses membres.
Les Oiseaux de la tempête (aussi appelé « les Oizos ») est un collectif installé à Fougères en Ille-et-Vilaine. Il ouvre et gère des lieux politiques, sociaux et culturels où mettre en pratique l’autogestion et les échanges non marchands. Leur lieu principal, « l’Atelier », va possiblement être mis en vente. Il s’agit d’une occasion pour le collectif d’évoluer et d’aborder de nouveaux champs, notamment en sortant de la propriété privée. Retour sur le rôle du centre social et les enjeux en cours.
Le logiciel Arpège, conçu pour automatiser la gestion des indemnités journalières de l’Assurance maladie, est au cœur d’un scandale qui révèle les dérives de l’externalisation des services publics. Ce fiasco, dont le coût s’élève à 37 millions d’euros, affecte directement des milliers d’assurés sociaux et assurées sociales en Loire-Atlantique et en Vendée, tout en mettant en exergue les limites d’une gestion confiée à des prestataires privés.
Cette année, le 8 mars est un samedi. La question de la grève effective des salariées se posera probablement avec moins d’acuité que ces dernières années. Pourtant, le travail du week-end est surtout une affaire de répartition genrée du travail, comme l’est encore la charge domestique. Ce 8 mars s’inscrit aussi dans un contexte idéologique marqué par des explosions réactionnaires.
Regroupement national d’associations luttant pour les droits des femmes et des minorités de genre, la Coordination féministe a tenu à faire de la lutte contre l’extrême droite le mot d’ordre de ses actions pour 2025. Cet article revient sur les rassemblements qui ont eu lieu à son appel le 25 janvier dernier, tout en appelant à continuer la mobilisation le 8 mars qui vient.
Cette année, les chambres d’agricultures célèbrent leurs cent ans. Fin janvier s’y déroulaient les élections des représentants du patronat et des salariées. Ces dernières années ont été marquées par des mobilisations du patronat agricole. Mais tout un pan du salariat s’y fait exploiter. C’est dans ce contexte que les gardiennes et gardiens de troupeaux d’Isère se sont unies pour mener plusieurs actions.
Depuis quelques jours, la CNT-SO a relancé une dynamique de soutien pour Walter, travailleur réprimé pour sa mobilisation syndicale [1]. La justice l’a contraint récemment à verser 12 550 euros de dommages et intérêts à un policier. La condamnation remonte à 2019 dans le cadre d’une grève de la sous-traitance hôtelière. Nous nous sommes entretenues avec Walter, qui revient sur cette lutte devenue emblématique en ce qu’elle illustre les nombreuses difficultés auxquelles nous devons toutes et tous faire face en tant que syndicalistes.
La réélection de Trump et le salut nazi de Musk, son bras droit, laissent peu de place au doute sur l’idéologie politique à la tête des États-Unis. Si le fascisme a comme point d’orgue la présidentielle américaine, il se construit à l’internationale avec l’appui des principaux partis d’extrême droite en France, en Italie, en Hongrie, en Angleterre ou encore son appui au régime Israélien.
L’UCL est investie dans la campagne « Désarmer Bolloré » qui a connu fin janvier son deuxième temps fort. Pour inscrire cette campagne dans la durée, il faut la faire connaître et l’investir massivement.
Ce dimanche 16 février, la projection d’un film antifasciste organisée par des camarades de Young Struggle et des camarades kurdes dans les locaux de l’ACTIT à Paris a été violemment attaquée par une vingtaine d’individus armés de bâtons et de couteaux.
Une nouvelle génération de Coréennes et Coréens émerge sur la scène économique et sociale : elle ne se reconnaît plus dans la dichotomie « dictature/démocratie », et n’accepte ni le « sacrifice pour la croissance économique », ni le « sacrifice pour les pauvres ». Cette génération accompagne l’émergence politique de nouveaux courants (comme la montée en force du libertarianisme ou des groupes fascistes), mais amène aussi la possibilité de construire un courant plus libertaire et socialiste. Et le coup d’État de décembre 2024 pourrait en être le déclencheur.
Dans le Sud-Ouest, les grands projets inutiles d’aménagement du territoire se multiplient. La LGV Bordeaux-Toulouse-Dax, présentée comme une façon de réduire le trafic routier et aérien, est en réalité un projet qui ne cherche à relier que deux grandes villes entre elles. Des lignes existent déjà qu’il suffirait de développer et renforcer. Face aux enjeux écologiques et sociaux, des mouvements d’opposition se renforcent pour tenter de mettre fin au GPSO, un projet ferroviaire destructeur.
Le 26 janvier, Gabriel Attal a rappelé que l’Office français de la biodiversité (OFB) devait être sous la tutelle des préfets. En réalité, il s’agit-là d’une communication politique bien rodée qui cherche à désigner l’Office comme étant à l’origine des problèmes du monde agricole, par son activité de contrôle des normes environnementales. Pourtant, ce sont les agro-industriels et le capitalisme extractiviste qui exploitent, appauvrissent et détruisent l’environnement tout en rognant sur la qualité des conditions de travail.
Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes, journée de luttes pour mettre fin aux inégalités femmes-hommes et plus généralement pour obtenir des droits pour la moitié de la population opprimée par le patriarcat. Si cette date est désormais bien ancrée dans le calendrier des luttes, cela n’a pas toujours été le cas, le 8 mars étant longtemps qualifié de « Journée de la femme ». Nous vous proposons une plongée dans l’histoire de la construction de cette date historique, née il y a plus d’un siècle aux États-Unis.
L’Union des travailleurs communistes libertaires, c’est une des racines importantes de l’actuelle UCL. Raconter son itinéraire, des luttes de 1974 à l’irruption des coordinations de grévistes en 1986, c’est avoir en toile de fond une tranche d’histoire du mouvement ouvrier.
À l’occasion des douze ans de la disparition d’Omar Aziz, les libertaires syriennes et internationalistes ont lancé un appel à puiser dans cette figure révolutionnaire des enseignements pour la suite de la révolution syrienne, et à redécouvrir les textes de révolutionnaires syriens.
Le fil rouge du dernier roman de Christian Astolfi, c’est la rencontre et l’amitié entre deux femmes, Rose-Marie et Farida. L’une, orpheline, âgée de 16 ans, a quitté son village de Corse avec son mari et leur bébé ; l’autre a quitté l’Algérie pour rejoindre mari et enfants. Leur entrevue fortuite à Toulon en 1957, à proximité du bidonville où habite Farida, permet de revenir sur l’enfance, la vie familiale repliée et silencieuse de Rose et leurs parcours de déracinées à toutes deux.
Les éditions Syllepse nous gratifient d’un témoignage mémoriel de première importance en publiant cette rétrospective de la revue La Révolution prolétarienne. Cent années d’écrits, d’analyses, de ressentis et de participation au mouvement ouvrier. Des signatures émérites ponctuent cet ouvrage : Ida Mett, Daniel Guérin, Albert Camus, Anton Ciliga, Marceau Pivert, Boris Souvarine, Fernand Loriot… et bien sûr Pierre Monatte.
Dans cet utile petit ouvrage, plusieurs sociologues et politistes retracent l’histoire du contrôle des chômeurs et chômeuses en étudiant l’évolution des procédures et des discours depuis le début du XXe siècle. Les quatre auteurs et l’autrice ont rencontré, non sans difficultés, des salariées de France Travail alors que les opérations de contrôles et de vérification ont été confiées depuis 2015 à des nouvelles équipes spécifiques disposant d’objectifs chiffrés.
Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, confie un magnifique Journal de bord de Gaza sur une période de février à octobre 2024.
Son témoignage est précieux, terriblement émouvant. Cet ouvrage constitue une immersion dans le dramatique quotidien des Gazaouis.
Nicolas Mathieu est un romancier couvert de récompenses. Né à Épinal, dans les Vosges, il connaît bien le monde ouvrier de l’est de la France et sait le raconter. Ses romans se situent principalement en Lorraine, dans la région des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Son œuvre aborde notamment les conséquences de la désindustrialisation sauvage sur la classe ouvrière française. Il interroge également les rapports tendus et violents entre les classes sociales.
Le 2 février, les groupes locaux du Grand Ouest, de Brest à Fougères, se sont coordonnés pour participer à un grand rassemblement à Fouesnant (Finistère) contre Bolloré et son monde. L’appel, à l’initiative des Soulèvements de la Terre bretons, intervient dans le cadre de la campagne nationale « Désarmer Bolloré ».




























