Les attentats de Paris le 13 novembre, comme ceux de Beyrouth la veille, visaient à produire un effet maximal de terreur sur la population et les terroristes ont réussi leur coup.
Les attentats de Paris, ont suscité une immense vague d’émotion et ont plongé la société dans la peur. Pour aller de l’avant, il est nécessaire de ne pas céder aux sirènes du militarisme et du sécuritaire mais plutôt de retisser des liens et de défendre les solidarités malgré la répression.
Pôle emploi assure de moins en moins ses missions de service public. Devenu l’officine du patronat chargée de dresser les chômeurs, tout laisse à croire qu’une grande partie de son activité va être privatisée pour ne plus laisser qu’un noyau sous tutelle de l’État consacré au contrôle social des chômeurs jugés les moins employables.
Les expulsions se multiplient en France et plus spécifiquement en Seine-Saint-Denis, par exemple dans la cité Gagarine à Romainville. Mais là-bas, les autorités qui viennent d’expulser une famille se heurtent à l’opposition des habitants et habitantes déterminé-e-s à faire capoter la tentative d’épuration sociale du quartier.
La loi de « lutte contre le système prostitutionnel » sera bientôt promulguée. Le congrès d’AL de mai 2015, complété par une prise de position de la coordination fédérale d’AL d’octobre, en a fait une analyse nuancée. Si elle ne peut nullement tarir les sources économiques et sociales du système prostitutionnel, certaines dispositions représentent un atout important pour faire évoluer les mentalités masculines.
De 2007 à 2014, Lise Gaignard, psychologue du travail, et Fabienne Bardot, médecin du travail, ont rédigé plusieurs dizaines de chroniques pour Alternative libertaire. Signés Marie-Louise Michel et Aline Torterat, ces récits à la première personne, tirés de situations réelles, dépeignent sans artifice la violence du travail à l’ère néolibérale. Ils sont aujourd’hui réunies et présentées par les éditions D’une.