Bilan Macron

Bilan Macron #5 : Un impéralisme économique, répressif et meurtrier




La guerre, sous le mandat de Macron, a continué d’être un business et un instrument impérialiste pour l’État français. Retour sur cinq ans d’un impérialisme économique, répressif et meurtrier.

La guerre, sous le mandat de Macron, a continué d’être un business et un instrument impérialiste pour l’État français. D’un point de vue européen, Macron fantasme toujours une armée européenne qui soit serait sous la coupe des États-Unis, devenant une sorte de branche continentale de l’OTAN, soit ferait de l’ombre à l’OTAN et créerait de la tension internationale. Le rétablissement d’une forme de service militaire (le "SNU") est à mettre en lien avec ce contexte.

La France reste l’un des plus gros producteurs et vendeurs d’armes au monde et a vendu aux dictatures du monde entier, notamment à la Russie ou à l’Arabie saoudite. Macron n’a pas ralenti cette transmission, bien au contraire, les commandes de rafales ont continué. Ces outils propagent les morts dans chaque camp de chaque guerre, et leur vente n’est que pur cynisme.

L’impérialisme sous Macron en Afrique et dans les colonies

La fin du franc CFA actée par Macron ne doit pas nous leurrer. La mainmise de la France sur les entreprises africaines ne s’est pas arrêtée sous son règne. Les émeutes populaires du Sénégal et son slogan « France, dégage ! » témoignent de cette influence. L’ancien colon continue de s’approprier toutes les richesses pour laisser les miettes aux exploitées sur place.

Au Mali, sous couvert de guerre contre le terrorisme, l’intervention de l’État français ne se justifie que par la préservation de ses intérêts. Tandis que les populations civiles subissent les meurtres et les viols des militaires français, les mobilisations demandant le départ de l’armée se multiplient depuis des années.

Loin d’une volonté de rupture avec la Françafrique, l’État maintient sa présence plus que symbolique aux quatre coins du continent. Que ce soit par la vente d’armes et l’intervention auprès du régime criminel et dictatorial d’Al Sissi en Égypte, en s’affichant a l’enterrement du dictateur Idriss Déby au Tchad ou lors des discours s’adressant aux habitantes du continent africain (dont le point culminant fut le sommet Afrique-France de Montpellier) avec un paternalisme crasse, l’État réaffirme son héritage colonial et sa mainmise, et refuse toujours toute réparation.

Répression dans les Dom-Tom

Sous Macron, les révoltes ont été réprimées très violemment dans les colonies. Notamment avec un mort par balle de la police à Mayotte en 2020. Comme toujours, les colonies sont la cible d’une violence d’État supérieure à celle de la métropole. Et la continuité de ces politiques coloniales n’a rien fait pour apaiser les tensions.

Emprise sur la Kanaky

La gestion du référendum sur l’indépendance a été volontairement bâclée, forçant sa tenue en pleine crise sanitaire. Les organisations pro-indépendance ont lancé un appel à l’abstention largement suivi, qui n’a pas empêché l’État d’acter la dépendance de la Nouvelle-Calédonie.

L’Union communiste libertaire, commission international, le 29 avril 2022.


Tous les bilans de Macron I, avant d’attaquer Macron II :

  1. sur la montée du fascisme,
  2. sur le patriarcat,
  3. sur les discriminations racistes,
  4. sur l’écologie,
  5. sur l’international,
  6. sur la jeunesse,
  7. sur l’exploitation des travailleuses et travailleurs,
  8. sur les libertés numériques,
  9. sur les libertés publiques.

Voir aussi notre communiqué du 24 avril 2022 : Réélection de Macron : reprendre le contrôle de nos vies


 
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