Communiqué UCL

Face aux menaces de dissolution : la solidarité de notre camp social




Voilà près d’une semaine que les réacs de tous poils s’échinent à monter en épingle les deux vitrines brisées, en marge de la manifestation antifasciste nantaise de vendredi dernier. Une belle opération coup de com’ pour les Morancais, Garnier et cie, qui tentent d’exister dans la sphère médiatique déjà saturée par tous ces candidats de l’ordre et de l’autorité.

Ce mardi, c’est finalement Darmanin qui s’est emparé du sujet en annonçant une procédure de dissolution envers Nantes Révoltée, bien que de nombreuses autres organisations, collectifs et syndicats, dont l’UCL, aient appelé et organisé cette manifestation antifasciste. Pour le reste, qu’il y ait eu deux vitrines brisées à la manifestation antifasciste n’implique pas la responsabilité de Nantes Révoltée.

Quand le 31 juillet, des fascistes ont attaqué à Nantes une manifestation anti-pass, équipés de poutres, ceintures et barres de fer, cette fois aucune réaction de la part de Darmanin ou Garnier. Quand Wilfried Van Liempd, second du RN, était identifié matraque à la main parmi les fascistes, silence toujours. Mais qui est encore surpris de cette indignation à géométrie variable ?

Personne n’est dupe, Darmanin profite simplement de la situation pour menacer un média qui dérange et faire apparaître au passage LREM comme le parti de l’ordre. Pour le moment, difficile de savoir ce qu’il en est réellement, entre la volonté d’aller au bout du processus de dissolution ou le simple effet d’annonce.

L’ensemble des organisations du mouvement social montent aujourd’hui au créneau pour défendre Nantes Révoltée en faisant fi des divergences d’analyses, c’est un réflexe rassurant. Mais si les menaces se confirment, il nous faudra organiser une riposte autrement plus forte et unitaire, car une dissolution de Nantes Révoltée constituerait une attaque d’une nouvelle envergure contre l’ensemble de notre camp social.

L’Union communiste libertaire affirme sa pleine solidarité à Nantes Révoltée face aux menaces de dissolution de Darmanin.

L’Union communiste libertaire, le 26 janvier 2022

 
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