Communiqué UCL

L’extrême droite est un danger mortel




Ce samedi 19 mars l’extrême droite a tué, par balles, en plein Paris. Ce fait divers s’inscrit dans une longue liste d’actes violents commis par l’extrême droite, actes qui se sont multipliés ces derniers mois. Le climat de violence et de haine cultivé par des candidates à l’élection présidentielle n’y est pas pour rien. Ceui-ci est largement et complaisamment relayé dans des médias, propriétés de bourgeois réactionnaires,

Tandis que Zemmour, Le Pen et leur clique nous prédisent une prochaine guerre civile conséquence d’un obsessionnel « grand remplacement », ce sont des militantes syndicaux et politiques engagées pour l’égalité et la liberté qui se font agresser, ce sont des locaux syndicaux et associatifs d’aide aux migrantes qui sont saccagés, ce sont des manifestations féministes qui sont attaquées.

Et tandis que des youtubeurs d’extrême droite miment des assassinats de militantes de gauche avec des armes de guerre, nous ne devons pas nous étonner que, face à l’impunité dont ils bénéficient, certains passent à l’acte.

Le suspect principal de ce meurtre, Loïk le Priol, est un militant d’extrême droite connu et reconnu, surtout pour ses actes de violence. Fondateur de la marque « Babtou solide », particulièrement appréciés par les fascistes, ancien membre du GUD, proche gravitant dans les réseaux proches de Marine Le Pen, Loïk le Priol est, avec Logan Djian, mis en examen pour coups et blessures envers un militant du GUD, Édouard Klein. Notons que l’impunité générale dont bénéficie l’extrême droite, permet même à un fasciste sous contrôle judiciaire pour faits de violence, de se balader armé dans Paris.

Le gouvernement et plusieurs élus de droite réclament la dissolution de syndicats, collectifs militants d’extrême gauche ou antifascistes, tels que : Sud Éducation 93, le Collectif Palestine Vaincra, Nantes Révoltée ou la GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs). Aussi, nous affirmons l’urgence de dénoncer et combattre la fascisation en marche à tous les niveaux ainsi que la répression qui s’abat sur les militantes du mouvement social et plus particulièrement les militantes antifascistes.

L’UCL apporte son soutien à la famille et aux proches de Federico Martin Aramburu ainsi qu’à toutes les victimes des violences d’extrême droite et à leurs proches et réaffirme son opposition radicale à l’extrême droite dont le projet de société qui met en danger toutes les minorités doit être combattu sans relache.

La solidarité est notre force, pour notre camp social et pour notre classe.

Union communiste libertaire, le 23 mars 2022.

 
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