Soutien aux syndicalistes Guadeloupéens




Alternative libertaire condamne la décision de la justice coloniale française d’infliger de lourdes peines de prison et amendes (27 mois de prison ferme, 75 mois de prison avec sursis, 120 159,50 euros) à treize syndicalistes guadeloupéen(ne)s, parmi lesquels Luciano Lendo, Armand Toto, Michel Madassamy, militants de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG).

Il leur est reproché notamment des violences dans différents conflits (grande distribution, hôtellerie et restauration, transport des produits pétroliers) mais aussi lors des actions qui ont marqué la célébration de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe le 27 mai 2001 et qui les ont opposés ces dernières années au patronat de Guadeloupe. Accusations qu’ils réfutent.

Les procès ont révélé l’absence de preuves et ont été entachés de vices de procédure.

Leur crime est en fait de défendre avec intransigeance les intérêts des travailleuses et travailleurs de Guadeloupe et de lutter pour une société émancipée du colonialisme et de l’exploitation.

C’est pour cette raison que l’État français souhaite les voir derrière les barreaux.

Alternative libertaire est solidaire de leur combat, exige la libération de tous les militants condamnés à des peines de prison ferme, ainsi que la levée de toutes les condamnations.

Pour le secrétariat national d’AL, Edith Soboul, le 19-04-2004

 
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