
Malgré la reconnaissance d’un « État de Palestine » fantoche et démilitarisé brandie par Macron, le blanc-seing laissé à l’armée génocidaire israélienne à Gaza se poursuit. La famine programmée, l’assassinat systématique de journalistes, les bombardements continuent dans l’impunité la plus totale. Après 20 mois de mobilisations mondiales qui n’ont pas suffi à mettre fin au carnage, que faire en solidarité avec la Palestine ?
Pendant que les Gazaoui·es résistent, le front de la solidarité internationale n’a pas faibli. Les flottilles de la liberté se multiplient, pour tenter de briser le blocus de Gaza et y apporter du matériel humanitaire pour lutter contre la famine. Après le Madleen et le Handala, partis avant l’été, la Global Sumud Flotilla est partie entre le 31 août et le 4 septembre. À bord, plusieurs milliers de camarades de 44 nationalités différentes, (…) Suite »
Le samedi 18 octobre 2025 aura lieu à Paris la prochaine édition de l’ExisTransInter. Cette marche annuelle, organisée par plusieurs associations et collectifs trans, visibilise la condition des personnes trans et intersexes et portent leurs revendications depuis 1997.
Ces dernières années ont vu se développer une offensive mondiale contre les droits des personnes trans et intersexes. Dans le monde occidental, on pense notamment aux Etats-Unis de Trump ou à l’influence de la transphobie au Royaume-Uni. Mais la France n’est pas en reste, entre panique morale entretenue par les médias et propositions de loi pour interdire aux mineur·es l’accès aux démarches de transition. Cette offensive s’inscrit dans un (…) Suite »
Dans la nuit du 1er au 2 octobre la plupart des navires de la Global Sumud Flotilla ont été stoppés par les militaires israéliens. Cette opération s’est faite dans la plus totale illégalité car la Flottille se trouvait alors dans les eaux internationales où elle pouvait circuler librement. En langage marin on appelle cela de la piraterie, il faut dire qu’avec le génocide en cours, Netanyahou n’est plus à cela près. Face à l’aide humanitaire, aux médicaments et au lait infantile transportés dans des bateaux par des gens non armés, il a opposé des militaires sur équipés.
Sumud signifie résilience en arabe. Cette flottille d’une quarantaine de navires a rassemblé des militant·es de la cause palestinienne du monde entier. À leur bords 50 français·es : des journalistes, des député·es, des syndicalistes, etc. Tous les équipages dont les navires ont été arraisonnés ont été kidnappés et interrogés par les forces israéliennes. Les exactions de l’État sioniste à Gaza sont un génocide pur et simple de la (…) Suite »
28 septembre, journée internationale pour le droit d’avorter dans des conditions légales et sûres. Cette journée n’est pas une journée de l’ONU mais une journée de féministes, née dans les pays d’Amérique latine. C’est une journée d’actions partout dans le monde. Les réunions internationales (dialogues mondiaux) qui vont construire le 28 septembre de cette année n’ont pas encore eu lieu.
Il n’y a rien à ajouter aux constats et analyses de l’article de l’an dernier dans ces mêmes pages [6]. Mais c’est l’occasion de parler de la situation des pays d’Afrique. En 2003, le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (dit protocole de Maputo) a été adopté par l’Union africaine, qui réunit l’ensemble des pays du continent. Il pose un cadre juridique pour l’ensemble (…) Suite »
Le 28 septembre, journée internationale pour le droit d’avorter dans des conditions légales et sûres, n’est pas une journée de l’ONU mais une journée de féministes, née dans les pays d’Amérique latine. L’occasion répétée de revendiquer l’application de ce droit où il existe et son extension ailleurs
Avorter : un droit toujours menacé, on reste mobilisées Le 28 septembre, journée internationale pour le droit d’avorter dans des conditions légales et sûres, n’est pas une journée de l’ONU mais une journée de féministes, née dans les pays d’Amérique latine. L’occasion répétée de revendiquer l’application de ce droit où il existe et son extension ailleurs. Comme nous l’avons analysé, la constitutionnalisation de la liberté d’avorter n’a (…) Suite »
L’eugénisme, bien avant de se transformer en massacres de masse sous le nazisme, a été pensé et appliqué comme un outil de gestion sociale par les classes dominantes. Expérimenté dans les asiles et les hôpitaux, il devient, avec le nazisme, le laboratoire de la Shoah. Mais loin d’appartenir uniquement au passé, cette logique de tri des vies « utiles » et « inutiles » ressurgit aujourd’hui dans les politiques de santé et de vieillesse. Un article de fond proposé par le CHLEE, collectif antivalidiste.
Le processus ayant conduit au génocide des Juifs et Juives d’Europe, au massacre des Tsiganes, des homosexuel·les, des civils, politiques et des handicapé·es n’est pas apparu du jour au lendemain. Une idéologie préfigurait ces horreurs, émanant entre autres, de pensées issues du xixe siècle : l’eugénisme [10]. Les classes laborieuses de l’ère industrielle ont inquiété les bourgeoisies et les pouvoirs, en raison du potentiel révolutionnaire (…) Suite »