Ce vendredi se déroulait un 1er Mai dans une ambiance jamais vue. Privé des grands rassemblements qui traditionnellement commémorent les luttes du mouvement ouvrier et leur caractère international. Le mouvement social a fait preuve, partout dans le monde, d’ingéniosité dans les multiples formes de mobilisations. Alors qu’en région parisienne les rassemblements étaient interdits par la police, le Rassemblement national a pu tenir sa cérémonie habituelle devant la statue de Jeanne d’Arc.
Soyons nombreux samedi 9 janvier 2021 à Paris pour exiger du gouvernement français qu’il fasse toute la lumière sur le triple assassinat des militantes kurdes Fidan Doğan, Sakîne Cansiz et Leyla Saylemez. Comme chaque année, rejoignez le pôle rouge et noir dans la manifestation.
Les militant·es syndicalistes et révolutionnaires sont habitué·es à devoir jouer du rapport de forces, dans la rue, avec une police de plus en plus violente. Mais le 5 décembre à Paris, on a également eu à se protéger de l’agression venue de certain·es manifestant·es en panne d’idées pour prouver leur radicalité.
[Photos] D’énormes manifestations de soutien aux réfugié·es ont eu lieu vendredi 11 septembre à Athènes et en Crète, emmenées notamment par les anarcho-syndicalistes. « Brûler Mora n’est pas un crime. L’existence de Moria, voilà le crime ».
Nombre de militantes et de militants qui ont eu la chance de le côtoyer dans sa longue vie de luttes regretteront la générosité et la malice de Maurice Rajsfus, reconnaissable à son écharpe rouge, décédé le 13 juin 2020 à l’âge de 92 ans.
Mardi 16 juin débute, à Arles, un procès intenté par des travailleuses et travailleurs détaché·es marocain·es et espagnol·es contre l’entreprise espagnole de travail temporaire Laboral Terra et sept entreprises employeuses de main-d’œuvre en France. Ce procès doit permettre de mettre en lumière la question des travailleuses et travailleurs détachés.
Le fait que les personnes âgées soient plus susceptibles de contracter la maladie n’explique pas à lui seul le formidable taux de mortalité dans les EHPAD. La privatisation forcenée de l’État et les coupes budgétaires payées par les salarié·es et les résident·es sont également responsables de la dégradation de la qualité des soins et du manque de matériel et de personnels.
Au quotidien, nous, femmes, subissons des inégalités et des violences. Pour nombre d’entre nous, ce constat s’est fortement accentué avec le confinement.
La fermeture des écoles annoncée, accompagné des discours lénifiant de Blanquer sur les moyens numériques et la « continuité pédagogique ». Au-delà des problèmes de matériel, les enseignant·es se sont trouvé·es face à l’impossibilité de joindre des enfants et leurs familles.
Pour combattre l’épidémie de COVID-19 que nous traversons, d’importantes mesures sanitaires, notamment de distanciation sociale sont nécessaires. Prétendant y répondre de la manière la plus énergique possible, le gouvernement a instauré l’état d’urgence sanitaire. Si certaines mesures peuvent sembler inspirées par le bon sens, les autres sont tout bonnement liberticides, permettant sous couvert de lutte contre l’épidémie un tour de vis liberticide et réactionnaire dont nous craignons la pérennisation à la sortie du confinement.
À l’occasion de la Journée internationale des droits des paysan·nes du 17 avril et dans le contexte de la crise du Covid-19, les paysan·nes et travailleur·ses agricoles de l’Union communiste libertaire affirment qu’il est grand temps de changer la place de l’agriculture dans notre société.
Alors que le gouvernement organise un déconfinement progressif pour le 11 mai, que penser des mesures envisagées ? Que sait-on de la contagiosité des enfants ? Quels enjeux autour du dépistage ? Que craindre des mutations futures du Covid-19 ? Passera-t-il l’été ? Et la deuxième vague ? Le point sur les connaissances scientifiques actuelles.
Bien que l’épidémie touche aussi bien les populations israéliennes que palestiniennes, elle est loin d’être vécue dans les même conditions. La pression est toujours aussi forte que ce soit sur les détenu·es, les Arabes israéliens, les habitantes et habitants de Cisjordanie ou ceux de Gaza.
Les universités ont fait partie comme les autres établissements de l’éducation, des premiers à fermer. Prise dans l’urgence, cette décision a mené à d’autres qui auraient dû faire l’objet de plus de discussion collective. On pense ici à la fameuse « continuité pédagogique » ou encore à la volonté de ne pas déroger à l’impératif de la notation. Cette hâte ayant laissé les enseignant·es seul·es a aussi conduit à laisser de côté les étudiant·es les plus précaires.
D’après l’État, personne ne serait responsable de la crise sanitaire, personne ne pouvait prévoir cette pandémie. Pourtant, en étudiant de plus près la chronologie des réformes successives qu’a subit le service public de la santé, et les différents signaux d’alarmes qui remontent à 2006 avec les alertes qui ont suivit la grippe A-H5N1, le constat est sans équivoque. Ceux et celles au pouvoir depuis 15 ans avaient les informations depuis longtemps et n’ont fait qu’empirer l’état du système de santé en supprimant des milliers de lits et appliquant leur logique comptable sur l’hôpital.
En ne confinant pas la population, on peut atteindre l’immunité de groupe assez rapidement, mais au prix d’une hécatombe. En confinant la population, on freine la propagation de l’épidémie, laissant le temps au système hospitalier de s’adapter, et permettant de mener une campagne de dépistage massif... à condition d’en avoir les moyens matériels (masques, kits de test). L’État français, après avoir saboté pendant des années le service public de santé, a oscillé entre les deux stratégies avant de se résoudre au confinement.
En pleine crise sanitaire, les autorités n’ont rien trouvé d’autre à faire que d’expulser, ce mercredi 8 avril, les occupants de la ZAD de la Dune à Brétignolles-sur-Mer. Alors que nous traversons une situation sanitaire et sociale dramatique, la préfecture de Vendée mobilise des dizaines de gendarmes, de véhicules et un hélicoptère (!) envers les opposantes et opposants au projet destructeur. L’union communiste libertaire réaffirme son soutien aux occupantes et occupants.
Cette épidémie de Coronavirus est une première mondiale dans notre contemporanéité. Celle-ci révèle les inégalités et les contradictions inhérentes à la société capitaliste et rappelle dans quelle mesure la destruction du service public est un danger pour toutes et tous. Pourtant les gouvernements martèlent que l’heure est à « l’unité nationale » et que nous ne devrions pas céder aux divisions et encore moins aux oppositions.
Manquant de tout, soumis au blocus, l’Administration Autonome du Nord-Est de la Syrie se prépare à la propagation d’un virus dont le régime de Damas, pas à un mensonge près, nie qu’il a atteint le pays. Mise au point de tests de dépistage, fabrication locale de respirateurs, mobilisation du Croissant-Rouge... Le maximum est fait pour prévenir une catastrophe.
Choqué·es par la situation intenable et les conditions indignes dans lesquelles vivent les 273 travailleurs sans papiers, installés depuis 5 mois dans un hangar au 138 rue de Stalingrad, des citoyennes et citoyens montreuillois suivent et soutiennent les anciens résidents du foyer Bara.
Les deux auteurs se sont engagés à publier sur le site Investig’action les réponses qui leur seraient adressées. Nous ne doutons pas qu’ils le feront. Faute d’investigation, leur livre contient de fausses informations, que nous leur avons signalées, mais aussi de mauvaises interprétations sur la ligne anti-impérialiste du courant communiste libertaire.