« Notre volonté de lutter, de rassembler doit être décuplée car nombreux sont celles et ceux qui se refusent à la fatalité. »
Après un printemps brûlant, l’été fut l’occasion d’un premier bilan d’étape, qui invite l’ensemble des composantes du mouvement social à retourner dans la rue dès la rentrée, contre la loi travail mais aussi contre la répression, contre les grands projets inutiles et imposés, et pour mener la bataille des idées à l’aube d’une année électorale qui s’annonce nauséabonde.
Malgré le résultat favorable à l’aéroport du référendum de juin, les opposants et opposantes au projet ne baissent pas les bras : après le succès du week-end du 9 juillet, d’autres rendez-vous sont au programme pour s’opposer aux travaux que le gouvernement annonce vouloir débuter en octobre.
Les électeurs et électrices du Royaume-Uni se sont exprimés en juin pour la sortie de leur pays de l’Union européenne. Un coup dur pour l’Europe, et un dilemme pas facile à résoudre pour la gauche, entre interprétations en termes de repli xénophobe ou de claque à la droite libérale. Éclairage.
Le mouvement libertaire francophone a expédié 14.000 euros au mouvement anarchiste de Turquie, ce qui a contribué à soulager les réfugié.e.s, les miliciennes et miliciens durant la bataille de Kobanê. Le reliquat devrait aider à financer des projets autogestionnaires dans la région, hélas suspendus du fait de la guerre au Kurdistan turc et du coup d’État raté de juillet 2016.
Comment le capitalisme a-t-il été possible ? En bonne partie par le travail domestique des femmes, qui a rendu les hommes disponibles pour le salariat. Silvia Federici explique ainsi l’idéologie patriarcale qui a jeté le soupçon et combattu la sociabilité entre femmes, qui risquait de les distraire de cet indispensable rôle de servante.
L’industrie du nucléaire est en difficulté à l’échelle mondiale depuis Fukushima. En France, de l’extraction de l’uranium à son enfouissement en passant par la construction des centrales, leur mise à jour et leur contrôle, tout est critiquable. Et la contestation prend un nouvel essor. Rendez-vous à Flamanville le 1er octobre !
Trois syndicalistes libertaires répondent à Révolution permanente. Parce que la dénonciation rituelle des « bureaucraties syndicales » ne doit plus servir à masquer l’impuissance à agir.
Tous les logements français vont bientôt être concernés par le remplacement – gratuit – de nos compteurs électriques classiques par des compteurs « intelligents ». Dispositifs polluants, les compteurs connectés sont surtout un accès direct à des données personnelles qui représentent un énorme marché.
C’est un vaste triangle de terre agricole qui résiste à l’urbanisation francilienne, coincé entre Gonesse, Aulnay et Roissy. Et les promoteurs rêvent d’y bâtir un Grand Projet Inutile et Imposé : EuropaCity. Sur place, la population s’alarme.
Dans son dernier livre, Imperium, Frédéric Lordon se donne pour ambition de « dégriser les libertaires », de leur montrer la voie du « réalisme » et de « l’âge adulte ». Une réponse en défense de l’internationalisme et de l’anticapitalisme radical.
C’est lors de la Révolution espagnole de 1936 que les anarchistes touchent au plus près l’utopie que des générations de militants et militantes avaient porté au quotidien. Une expérience autogestionnaire exceptionnelle se fait jour. Un exemple quasi unique dans l’histoire du mouvement ouvrier international.