
Faudra-t-il cinq semaines, cinq mois ou cinq ans pour connaître la vérité sur le massacre du village de Bounti ? Une chose est certaine : l’attaque a été perpétrée soit par l’armée malienne, soit par l’armée française qui l’encadre de facto. Cette dernière est donc directement responsable, ou au moins complice de ce massacre de civils. Une preuve supplémentaire de l’impasse que constitue cette « guerre au terrorisme » sur une base impérialiste.
Rappel des faits Le dimanche 3 janvier entre 14h30 et 15h, les abords du village de Bounty, dans la région de Mopti, ont été frappés à trois reprises, tuant 19 personnes réunies pour un mariage. Les témoignages évoquent une attaque par un hélicoptère de combat. Le 6 janvier, l’armée française a concédé un bombardement le même jour, à la même heure, à 1 kilomètre de Bounti, mais par un avion de chasse, sur un groupe présumé djihadiste. Le 7 janvier, le (...) Suite »
L’avortement a enfin été légalisé en Argentine, après des années de luttes acharnées qui ont fait du mouvement féministe argentin un des moteurs de la lutte contre le patriarcat au niveau mondial.
Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de Rosario (Federacion Anarquista de Rosario - FAR), de Cordoba (Organizacion Anarquista de Cordoba - OAC) et de Tucuman (Organizacion Anarquista de Tucuman - OAT) qui a aussi été publié, entre autres, sur le Anarkismo.net
La marée verte qui n’a cessé de croître depuis des années en Argentine et en Amérique latine a pu célébrer hier l’approbation de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse. C’est une revendication essentielle pour toutes les femmes et les personnes susceptibles d’enfanter au sein de notre classe, parce que ce sont les plus pauvres parmi nous qui avortent dans les pires conditions de clandestinité, et qui risquent ainsi de graves problèmes de (...) Suite »
Il y a tant d’exclu·es de l’augmentation de salaire promise par le « Ségur de la santé » que les fédérations signataires de l’accord – FO, CFDT et Unsa – s’en mordent les doigts. Les autres continuent le combat !
La deuxième vague de Covid-19 n’a pas laissé de répit aux travailleuses et travailleurs de la santé, pour lesquels il n’y a pas eu de « trêve des confiseurs »… Mais la contestation, elle non plus, ne connaît pas de répit. On a manifesté le 3 décembre en Île-de-France, puis une journée d’action nationale a eu lieu le 15 décembre. Au cœur du mécontentement : les pauvres 183 euros d’augmentation de salaire concédés au terme du « Ségur de la santé ». Pour mémoire, (...) Suite »
Avec ce dossier spécial d’Alternative libertaire, à l’occasion des 150 ans de l’événement, il s’agit de le redécouvrir dans sa singularité, sans l’affubler d’oripeaux anachroniques.
Meurtrie, la Commune de 1871 le fut à plus d’un titre. Elle le fut par l’impitoyable répression de la Semaine sanglante. Elle le fut par les calomnies qu’on déversa sur elle, la réduisant à une « trahison » fomentée par des forces occultes. Elle le fut encore par le travestissement stalinien qui, à coups de burin, tâcha d’établir une filiation entre le mur des fédérés et la place du Colonel-Fabien, via l’URSS. Elle le fut par sa réduction, dans les manuels (...) Suite »
Alors que le congrès étasunien s’apprêtait à valider l’élection de Joe Biden, la manifestation des supporter·ices de Donald Trump a envahi le Capitole. Devant le bâtiment au cœur du pouvoir parlementaire étasunien, les milicien·nes ont détruit le matériel de l’Associated Press en appelant ouvertement à la guerre civile tandis qu’à l’intérieur, couverts de symboles néo-nazis, confédérés et antisémites, ces personnes se prenaient en photos avec des flics, complices de les avoir laissé envahir la place, et menaçaient d’un coup d’État. Du matériel explosif a été découvert sur les lieux.
Trump a tenté d’apaiser en jetant de l’huile sur le feu Durant sa prise de parole, le président a appelé ses partisan·es à rentrer chez elles et eux tout en perpétuant les mensonges qui les ont galvanisé·es. Dépassé par la tournure qu’a pris cet évènement historiquement tragique, il a annoncé, avec une fierté non dissimulée, aimer les milicien·nes et a continué de les alimenter de son fantasme de fraudes massives à une élection largement perdue. Cet (...) Suite »
Le 13 février 2020, l’Assemblée Nationale a adopté une proposition de loi (un texte soumis par des parlementaires et non par le gouvernement) qui désolidarise les revenus du conjoint-e, pacsé-e ou du concubin-e pour le paiement de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Cette information, passée relativement inaperçue hors des milieux associatifs et militants du handicap qui exigent cette mesure depuis des années, est pourtant très importante. À l’heure actuelle, l’AAH, une allocation déjà difficile à obtenir en raison des nombreux justificatifs à apporter, est versée aux adultes en situation de handicap sous conditions de ressources [1] : une personne seule et sans enfants peut toucher au maximum 902,70 € par mois si ses revenus ne dépassent pas ce plafond. Si elle se met à toucher davantage, son allocation diminuera progressivement (avec un délai de 6 mois pour l’adaptation).
L’AAH ou le couple L’AAH est conditionnée aux revenus du foyer, c’est-à-dire qu’elle peut être réduite voire supprimée selon le montant des ressources du ménage. Ainsi, si les revenus du couple sont supérieurs à 1.633,89 € bruts par mois, l’AAH est retirée à la personne conjointe handicapée [2]. Même si ce plafond est supérieur aux autres minima sociaux et majoré de 451,35 € par enfant à charge, la désolidarisation permettrait de rendre bien plus autonomes (...) Suite »