tract AL Auvergne

Solidarité avec les ex-goodyear, classe contre classe




Depuis plusieurs années l’état et les organisations patronales appliquent des politiques réactionnaires : casse des services publics, mise à mal de la sécu, âge de la retraite repoussé, plans de licenciement… Face à cette offensive contre les travailleurs et travailleuses et ceux qui aspirent à l’être (chômeurs, étudiants…), la colère est de plus en plus réprimée, et les prolétaires divisés.

Quand les profs font grève on raille leurs vacances,
Quand les cheminots font grève on crie à la prise d’otage,
Quand les agriculteurs bloquent les routes on les traite de pollueurs inconséquents,
Quand les salariés d’Air France se révoltent ce sont de dangereux ultra-violents,
Quand les fonctionnaires manifestent ils défendent soi-disant leurs privilèges,
Quand des paysans à Notre-Dame-des-Landes défendent leurs terres, ce sont des sales écolos,
Quand les jeunes de banlieues se soulèvent, on les méprise en les traitant de racailles,
Quand les femmes luttent contre le sexisme ce ne sont que des amazones,
Quand on refuse l’état d’urgence c’est qu’on a quelque chose à se reprocher,
Quand des écologistes manifestent contre la cop21 ce sont des casseurs décérébrés,
Quand les Conti s’en prennent à une préfecture, on dit qu’ils refusent le dialogue

Pendant ce temps Yann Le Merrer est licencié de la Poste pour faits syndicaux,
Pendant ce temps Rémi Fraisse est tué par une grenade,
Pendant ce temps d’autres manifestants sont mutilés, éborgnés par la police,
Pendant ce temps Gaëtan Demay prend de la prison ferme pour manifestation interdite,
Pendant ce temps Wissam El-Yamni, Amine Bentounsi, Zyed et Bouna et des dizaines d’autres sont tués par la police, dans l’indifférence parce qu’ils n’ont pas la bonne gueule, pas le bon nom,
Pendant ce temps Fouad Harjane doit payer 40 000 euros pour sa participation à un mouvement anti-CPE,
Pendant ce temps des syndicalistes sont traités comme des criminels,
Pendant ce temps le chômage explose, l’état met en place des contrôles et des indemnités dégressives,
Pendant ce temps on programme la casse du code du travail,
Pendant ce temps nos libertés sont mises à mal par l’état d’urgence,
Pendant ce temps 10000 personnes meurent tous les ans du chômage
Pendant ce temps on condamne les ex-goodyear à de la prison ferme...

Quels que soient nos métiers, nos activités, nos difficultés, nos origines, nous n’avons que notre force de travail pour vivre. Pour être forts, unissons-nous face aux attaques du capital. Face à la justice de classe, déclarons la solidarité de classe


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