En quelques jours, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) semble être devenu la solution à tout. L’idée serait de pouvoir proposer ou abroger des lois, de révoquer les élu.es politiques ou encore d’amender la Constitution par référendum, si 700 000 pétitionnaires le demandent.
Alternative Libertaire a tenu une audioconférence fédérale d’urgence le 6 décembre 2018, pour faire le point sur la situation politique et sociale, et en dégager une orientation commune.
Blocages, affrontements, convergence... Un récit de la journée d’action du 8 décembre, par les communistes libertaires de la région parisienne, avec un reportage photo.
Comme le mois dernier, un échantillon de l’activité des groupes AL impliqués dans cette révolte de la « France périphérique ». Certes, loin de nous la naïveté de croire que « tout ce qui bouge est rouge » : ce mouvement contre la vie chère est porteur de bien des contradictions. AL porte un message anticapitaliste, ou y partage son savoir-faire en termes d’auto-organisation. Avec des expériences contrastées : parfois décevantes, parfois encourageantes.
Dans son ensemble le syndicalisme est passé à côté de la dynamique qui s’annonçait bien avant le 17 novembre. Certes les gilets jaunes nous plaçaient devant une situation inédite. Il est néanmoins tragique que des militants « révolutionnaires » ne soient pas capables de s’adapter à l’inédit ! Des secteurs syndicaux importants tentent tardivement de « raccrocher les wagons », au prix d’une crise dans la CGT. Une crise pas inutile à quelques mois du prochain congrès confédéral.
L’État compte se désengager du capital de La Poste via une augmentation de capital dans l’entreprise publique par la Caisse des dépôts et consignations. Les conséquences sur le service public seront proportionnées aux demandes du futur actionnaire majoritaire.
À l’occasion du vote en juillet 2013 de la loi dite d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, les partisanes et partisans des logiciels libres ont vu leurs espoirs s’évanouir. Heureusement, ici et ailleurs, des résistances s’organisent.
Mercredi 28 novembre, au Centre international de culture populaire (CICP) à Paris, avait lieu une soirée de débats intitulée « Surveiller et punir 2.0 – oppressions numériques et résistances au Tchad, au Cameroun, et ici… ». Cette soirée réunissait un large panel d’associations et d’ONG, allant des anticolonialistes aux militantes et militants pour le logiciel libre, autour d’une question commune : pourquoi le numérique est-il devenu un enjeu de solidarité internationale ? À cette occasion, un militant d’Alternative libertaire a eu l’occasion de s’entretenir avec Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, responsable de la division Afrique centrale d’Internet sans frontières.
Depuis qu’une partie des gilets jaunes se passionne pour le référendum d’initiative citoyenne (RIC), il a beaucoup été fait référence à l’exemple suisse. Quelques précisions et réflexions.
Un conseil d’administration houleux, envahi par les salarié.es en tenue de chantier, truelle et marteau à la main, bidons, cornes de brume…
Une petite révolution dans cet établissement d’ordinaire si calme.
Depuis la prise de contrôle des instances de régulation des pollutions par les chantres du libéralisme au sein du Conseil de salubrité, en passant par le développement de l’hygiénisme et en se prolongeant dans la directive Seveso et le Haut Conseil pour le climat, jamais la doctrine du laisser-faire libéral n’a véritablement entravé le développement des industries polluantes au sein des quartiers populaires.
Les salarié.es de la centrale de Cordemais se sont lancé.es dans une grève reconductible pour défendre le projet de reconversion de la centrale au charbon en une centrale à biomasse.
Le Palais de Tokyo se dit « antimusée ». Il est surtout un temple du « hype » parisien, celui de l’avant-garde mondiale de l’art contemporain et des cercles réservés de la mode. Cet automne, après la fashion week pour laquelle il a privatisé ses espaces comme chaque année, la provocation fut à son comble avec – jusqu’au 6 janvier– On Air, une carte blanche à Tomás Saraceno dont le cœur est fait de toiles d’araignées.
Nos amis des éditions Spartacus rééditent un petit livre de Richard Gombin paru en 1971 au Seuil : Le Gauchisme : origines et perspectives.