Les brèves d’avril




Subversion à l’ANPE

Deux syndicats de l’ANPE (SNU et SUD) et trois organisations de lutte contre le chômage (AC !, Apeis, MNCP) ont publié le 15 février une déclaration dénonçant “ l’aggravation des contrôles et des sanctions envers les chômeurs ” et le “ profilage ” culpabilisant ; “ la pression exercée sur les agents ANPE pour les transformer en police sociale des chômeurs ”. Les organisations appellent “ tous les agents ANPE et tous les chômeurs à entrer en résistance ”.

Virgin contre-attaque

L’enseigne des Grands-Boulevards à Paris est sous le feu roulant des rassemblements, pétitions, manifs depuis plusieurs mois pour la réintégration d’Amandine, syndicaliste SUD licenciée sous des prétextes farfelus (lire AL de janvier). Du coup le 9 mars, un contre-rassemblement assez piteux a été organisé par la direction avec… une dizaine de salarié-e-s, notamment des cadres, portant des pancartes “ Oui à nos emplois, non au boycott de Virgin Grands-Boulevards ”. L’“ exploit ” a bien faire rire le comité de soutien. Le délibéré des prud’hommes est rendu le 6 avril.

Le G8 se claquemure

Le prochain G8 a lieu à Rostock (Allemagne) du 6 au 8 juin. De toute l’histoire des sommets des “ maîtres du monde ” il n’y aura eu plus grande zone interdite, protégée par une barrière de12 km de long sur 2,5 m de haut, pour un coût de 12 millions d’euros. Le contre-sommet s’organise aux alentours. Plusieurs camps, des journées d’action, des forums, des concerts. Deux pôles se distinguent : un formé par les ONG (www.g8-germany.info) et un autre formé par des réseaux plus radicaux (www.g8-2007.de). Toute l’info le mois prochain.

Liberté pour Battisti

La police française est à l’origine de l’arrestation de Cesare Battisti, ancien militant d’extrême gauche. Lui a toujours nié les quatre meurtres dont il est accusé par la justice italienne. Il a été jugé en son absence, sans pouvoir se défendre, et condamné à perpétuité. Le procès a eu lieu dans le contexte des “ années de plomb ”, où les assassins d’extrême droite bénéficiaient de complicités dans l’appareil d’État et d’une impunité de la part de la justice, pendant que l’extrême gauche était en butte à une répression féroce. Nous réclamons la libération de Cesare Battisti, l’arrêt des poursuites contre lui et la fin définitive des menaces d’extradition à son égard comme à celui des autres militantes et militants italiens réfugiés en France.

 
☰ Accès rapide
Retour en haut