Il y en a certains qui se sont indignés de la vague de dénonciations, sur Internet, des harceleurs et autres agresseurs sexuels.
Il paraîtrait que c’est une question de présomption d’innocence. Et qu’il faudrait laisser la « justice » faire son travail. En réalité, c’est toujours la même chose : que ce soit pour dénoncer les violences policières ou les violences sexuelles, il se trouve toujours quelques bonnes âmes pour se faire les avocats des bourreaux.
Le mouvement contre les ordonnances a montré la difficulté actuelle à construire des convergences. On en aura pourtant plus que jamais besoin contre les prochaines attaques, qui vont subordonner les règles de l’assurance chômage et de la formation professionnelle aux seuls besoins des employeurs.
25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes. Comment écrire un article qui dirait autre chose que les années précédentes ? Autre chose que le constat attristant de la persistance des hommes à maltraiter les femmes ou la revendication de moyens de prévention ? Autre chose que la nécessité d’abattre la domination masculine, le patriarcat ?
En 2016, Alternative libertaire lançait une campagne féministe contre les violences faites aux femmes. À l’heure où ces dernières sont au cœur de l’actualité, nous devons plus que jamais nous battre contre elles et contre le patriarcat.
Amandine Gay a réalisé le film Ouvrir la voix, sorti en salles le 11 octobre. Portraits croisés de 24 femmes noires de France et de Belgique, il a pour ambition d’être une « histoire de femmes puissantes et touchantes ». Elle répond à nos questions sur le contexte de la création du film et sur les messages qu’il porte.
Le documentaire Ouvrir la voix, d’Amandine Gay, donne la parole à celles qui ne l’ont jamais : des femmes noires, qui racontent le racisme du quotidien auquel elles sont confrontées. Des témoignages indispensables.
Esprit de clocher et appels à la mobilisation divergents : ça a été du grand n’importe quoi, en octobre, du côté des fédérations syndicales cheminotes. Il est encore temps de retrouver le sens de l’action unitaire.
Cas concret d’attaque contre les travailleurs sociaux, celle contre la protection de l’enfance est symbolique car elle touche les plus vulnérables. Les salarié.es se mobilisent pour préparer la riposte.
Exactement 1336 jours de lutte avec occupation d’usine en continu, encore un an de bataille juridique pour récupérer les droits d’exploitation, deux ans de production en parfaite autonomie, zéro cadeau du capital, et peut-être bientôt l’équilibre financier pour les 41 coopérantes et coopérants de l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Alternative libertaire reprend le fil de la « saga » Fralib.
Alternative libertaire répond à l’appel des ouvrières et ouvriers de Scop-Ti. Et pourquoi pas l’ensemble du mouvement libertaire et du réseau des lieux militants, alternatifs et autogérés ?
En organisant, le 25 septembre, un référendum d’indépendance, le président du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) d’Irak, Massoud Barzani, pensait faire un bon calcul. Ce fut une pantalonnade qui a surpris même ses rivaux.
Le nouveau film de Raoul Peck raconte les débuts du parcours intellectuel de l’auteur du Capital, à partir de 1844. Qu’une œuvre accessible à tous et toutes se penche sur une figure du mouvement ouvrier est bienvenu, mais parvient-elle à en restituer les idéaux révolutionnaires ?
En 1907, la ville de Belfast est marquée par quatre mois d’une grève qui unifie deux communautés, les protestants et les catholiques, qui jusque-là s’opposaient. D’avril à août, la classe ouvrière bat le rythme de la ville portuaire et industrielle du nord de l’Irlande. Retour sur une lutte unitaire.