« Je ne délègue pas mon pouvoir, je m’organise »
1er mai 2022 par
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Pendant la campagne présidentielle, l’UCL a fait feu sur les institutions étatiques.
Il ne s’agissait pas d’appeler à l’abstention, mais de critiquer l’électoralisme en lui opposant l’investissement collectif sur le terrain social.
Trois vidéos, affiches, autocollants, réunions publiques... L’UCL a articulé son expression autour de trois idées :
- Pour éviter la catastrophe économique, écologique, sociale, il faut changer de système. Or, les campagnes électorales sont un florilège d’« aménagements » du système qui remet toujours à plus tard la nécessaire révolution sociale.
- Il est nécessaire de lutter, de s’organiser dans des contre-pouvoirs : les syndicats, les associations féministes, antiracistes, écologistes, mais aussi des collectifs et associations de solidarité et d’entraide. Organiser la nécessaire résistance sociale et y impulser des pratiques anticapitalistes et autogestionnaires.
- Il faut populariser le projet de société communiste libertaire. Parce que pour se battre, encore faut-il savoir pourquoi et avoir un projet de société. À l’opposé des valeurs de concurrence, de réussite individuelle et de hiérarchie, il vise à se débarrasser des dominations économiques, patriarcales et racistes.
