La banalisation de l’extrême droite en France n’est pas nouvelle. Elle est d’abord le fait d’une classe politique délégitimée, qui a aboli progressivement toutes les barrières morales qui la séparaient des thématiques d’extrême droite, à mesure que disparaissent les survivant·es et la mémoire vive de la Seconde Guerre mondiale.
Si la réélection de Macron n’est pas vraiment une surprise, le réflexe tout sauf Le Pen restant puissant, les bouleversements du champ politique sont eux d’une ampleur surprenante. À présent, l’agenda présidentiel est simple : finir le sale boulot au profit des capitalistes et des marchés financiers. Le camp des travailleuses et des travailleurs doit se préparer à mener de dures batailles.
Depuis le mois de mars et l’élection de Gabriel Boric à la présidence de la République, le Chili est dirigé par une coalition de gauche portée au pouvoir par la mobilisation d’une grande partie des mouvements sociaux. Nos camarades de la Fédération anarchiste de Santiago (FAS) analysent ce nouveau cycle politique.
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le contrôle exercé par le gouvernement sur l’information en Russie s’est renforcé. Des voix font difficilement entendre leur opposition à la guerre.
Que ce soit au sein de la CGT, de la FSU, de Solidaires, on parlait déjà beaucoup d’unification syndicale ces derniers temps. La séquence électorale qui vient de s’écouler en a accentué les enjeux. Alors l’unification, d’accord, mais pour quoi faire ? Et comment ?
La lepénisation des esprits n’est pas nouvelle, elle a une histoire. Depuis 1983 et les premiers succès électoraux du Front national (FN), en même temps que se développait un antifascisme sincère, les opportunistes de tous bords ont cherché à utiliser le FN à des fins électoralistes. Et depuis les idées du FN font leur chemin dans le contexte néolibéral de destruction des conquis sociaux.
Le 26 mars se sont tenues, à la Bourse du travail de Paris, les premières Rencontres sociales antifascistes. La réussite globale de cet évènement doit permettre de construire une dynamique unitaire plus large mais aussi plus démocratique.
Chaque été, dans le cadre magnifique du hameau de Bécours, en Aveyron, l’UCL organise une semaine d’échanges, de débats, de formations mais aussi de détente. Les abonné·es au mensuel Alternative libertaire y sont également invité·es.
Les espaces muséaux sont depuis plusieurs années le théâtre de la prédation des grandes marques capitalistes, de l’industrie du divertissement et du tourisme, délaissant leur mission initiale de transmission culturelle, diffusant de l’idéologie consensuelle et dégradant les conditions de travail.
Devenue incontournable, l’élection d’un représentant n’est pas synonyme de bonne santé démocratique. Les libertaires refusent d’utiliser cet outil qui dépolitise et laisse le champs libre aux politicards. Plutôt que par les urnes, la politique doit se faire dans l’action collective, directement, sans représentant.
L’assassinat d’Yvan Colonna en mars à la prison d’Arles a provoqué une révolte dans la jeunesse, qui a quelque peu dépassé les partis indépendantistes installés. Ce nationalisme penche-t-il à droite ou à gauche ? La question est ouverte.
Le 25 mars, 4 500 manifestantes et manifestants se sont rassemblé·es à Nantes dans le cadre d’une manif climat festive et radicale. C’est un succès, comparé à des villes comme Paris ou Rennes qui n’ont réuni respectivement que 1 600 et 400 personnes. Un militant du collectif nantais de Youth For Climate (YFC) à l’origine de cette marche, dresse pour Alternative libertaire les contours et perspectives d’une telle réussite.
Égale à elle-même, l’écologie politicienne, capitaliste et technocrate se félicite de développer des transports « verts » aux détriments des plus précaires et des pays du Sud. Plusieurs collectifs locaux se mobilisent contre cette imposture.
En mars, un collectif d’associations luttant pour l’agriculture paysanne et contre les procédés polluants de l’agro-industrie a immobilisé et déchargé par surprise un train de marchandise. Qualifiée d’« écoterroriste » dans la presse, leur action a fait débat jusqu’au sein du mouvement écologiste.
David Snug revient, après son hilarant Dépôt de bilan de compétences (2020), pour une nouvelle BD qui allie critique sociale et mauvais jeux de mots.
Depuis une trentaine d’années les scientifiques analysent nos capacités d’adaptation à la crise climatique et à ses conséquences. Leur constat est clair : les catastrophes renforcent toutes les inégalités et en particulier les inégalités de genre. Justice sociale et justice climatique sont étroitement liées.
Aux États-Unis, une offensive conservatrice sans précédent fait reculer les droits des personnes trans dans tout le pays. À l’international des attaques similaires sont à craindre.
La première Coordination fédérale en mixité choisie de l’UCL s’est tenue en mars. Une cinquantaine de femmes et minorités de genre déléguées par leurs groupes locaux se sont réunies pour décider des orientations de leur organisation. Retour sur une initiative pionnière.
Emblématique à l’époque, la grève du Joint français, dure, violente... et victorieuse, l’est encore aujourd’hui. Ses icônes inspirent toujours par la force qui s’en dégage, qui dit combien derrière le geste de l’un, c’est tout une solidarité, une ville, une fierté qui le soutiennent.
Drôle, incisif et sans concession, Pour que je m’aime encore nous pousse à nous confronter à une réalité sociale qu’on cherche souvent à fuir.
L’œuvre de Maryam Madjidi gagne à être connue davantage. C’est pourquoi nous l’avons rencontrée pour parler de préoccupations (école, écriture, engagement) figurant au cœur de ses livres et de son rapport au monde.
En 2007, l’usine Samsonite d’Hénin-Beaumont ferme, banalité dans le Nord-Pas-de-Calais. Ce qui est moins banal, c’est de retrouver les ouvrières licenciées au festival off d’Avignon.
Pendant la campagne présidentielle, l’UCL a fait feu sur les institutions étatiques.