Les initiatives Nuit debout sont hétérogènes dans leur dynamique et leur composition. À travers elles se trouve posé la difficile question du pouvoir. D’abord : que pouvons nous face aux politiques actuelles ?
L’annonce d’un référendum sur l’aéroport du Grand Ouest n’a pas entamé la volonté des opposants de faire échouer un projet inutile et destructeur de l’environnement.
Le 22 mars dernier, l’appel « On bloque tout ! » a été lancé par 100 syndicalistes CGT, Sud-Solidaires, FSU, CNT, CNT-SO, LAB… Un peu moins d’un mois plus tard, à la mi-avril, il rassemblait près de 1 300 signataires dont plus de 70 structures syndicales en tant que telles et participait à la dynamique de mobilisation.
À Marseille, treize femmes de chambre d’un hôtel de luxe ont mené une lutte victorieuse pour des droits qu’au même moment, la loi travail veut remettre en cause pour tous les salarié-e-s.
À Grenoble, un rassemblement de gauche aux couleurs et au programme prometteurs a été élu en 2014. Le groupe AL Grenoble fait aujourd’hui le point, avec une mise en perspective retraçant l’histoire politico-économique de la ville et des stratégies municipales qui en découlent, semblant inlassablement se répéter, au-delà d’un simple ajustement d’apparat ou sémantique suivant l’ère du temps.
Nous avons interrogé un membre de l’équipe du journal grenoblois Le Postillon, bimestriel local critique.
Rencontre avec un militant de Grenoble, afin de faire le point sur la politique municipale dans les quartiers populaires.
Si Syriza ou Podemos ont déjà montré l’impasse de l’institutionnalisation des luttes, le cas grenoblois est encore localement exemplaire, avec la volte-face d’anciens camarades élu-e-s à la mairie.
Les aides sociales versées par l’État colonialiste français en Guyane, à Mayotte et ailleurs sont responsables d’une chute vertigineuse des activités traditionnelles. Il ne s’agit ni d’idéaliser les cultures indigènes ni de conspuer les filets sociaux, souvent indispensables à la survie des plus modestes, mais il faut tout de même pointer leur responsabilité dans cette acculturation.
La situation à Mayotte commence à percer le mur médiatique en France. AL a joint Abderrahmane Abdelhaoui, militant de SUD-Education Mayotte, ce jeudi 14 avril. Il témoigne sur la réalité de la grève générale sur l’île et sur un mouvement populaire qui n’est pas prêt de s’arrêter.
L’attelage pouvait sembler hétéroclite, mais il a réussi à impulser en quatre jours un espace de mutualisation et de convergence sur la ville qui a réuni plus de 600 personnes de toutes générations.
En mai 1886 se déroulent à Chicago les événements à l’origine du 1er Mai
: une révolte ouvrière amène la mort de policiers et, en représailles,
la condamnation de quatre anarchistes à la pendaison. Normand
Baillargeon, philosophe et militant libertaire québécois, revient sur
cet épisode.
Les équipes syndicales combattives et les assemblées générales de grévistes qui se sont tenues depuis la grève du 9 mars sont à la recherche du déclic nécessaire pour permettre enfin le lancement d’une grève reconductible dans le secteur ferroviaire, en dépit des réticences et des « hésitations » des fédérations syndicales.