clash janvier 2022

Non à la hausse des frais d’inscription à la fac !




Invité pour le 50e congrès de la Conférence des Présidents d’Université, Macron président s’est transformé en Macron candidat et a enfin livré au grand jour sa vision de l’université s’il est réélu…

« On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants ». La libéralisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, amorcée dès 1998 avec un Processus de Bologne qui inclut les études supérieures européennes dans un marché mondialisé de la connaissance, prend de plus en plus forme : le savoir marchandise ; la fac entreprise.

Cette libéralisation, les étudiant-e-s la subissent encore plus massivement depuis quelques années, les dernières réformes en dates sont la Loi Programmation de la Recherche, qui s’attaque en particulier au statut des enseignant-e-s chercheur-ses-s, et à la recherche fondamentale (qui a pourtant été d’une importance considérable dans la lutte contre la pandémie), le plan de hausse des frais d’inscriptions pour les étudiant-e-s étranger-e-s, mais aussi les réformes de sélections avec la mise en place de la plateforme Parcoursup de la loi dite « Orientation Réussites des Étudiants » (ORE), qu’on pourrait plutôt nommer « Fermeture de l’université aux classes populaires » !

L’université est aussi de plus en plus soumise au profit de l’emploi privé ! Avec la réforme d’autonomie des université mis en place en 2007 par une certaine Valérie Pécresse, les universités sont obligées de se plier en 4 pour faire plaisir aux investisseurs locaux afin de continuer à exister, quitte donc à faire relire et valider leurs programmes par la bourgeoisie environnante…

Face à tout cela, le mouvement étudiant manque de combativité après deux ans de cours à distance ! Pourtant nous y sommes, la volonté d’une université gratuite, ouverte, démocratique, critique, populaire, émancipatrice, que nous voulons construire en tant que libertaires, s’éloigne de plus en plus. Pire, elle s’apprête à devenir une entreprise de formation, privatisée et à destination de l’emploi privé. Les banques d’endettement des étudiant-e-s se frottent déjà les mains ! Imposons le rapport de force ! Assemblées étudiant-e-s, manifestations blocages et occupations ! Nous devons investir la date du 3 février, pour lutter contre la sélection à la fac et pour un investissement massif dans l’éducation

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