Tract UCL

Pour un 8 mars de lutte, de grève et d’unité




Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix et initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant.

Aujourd’hui, dans plus de 50 pays les femmes participent au mouvement de grève international du 8 mars. Initié en 2017 par des féministes argentines cet appel international a été lancé suite au féminicide d’une jeune fille de 16 ans Lucià Perez, violée et assassinée en Argentine.

« Nous, les femmes dans le monde, nous nous organisons en une épreuve de force et en un cri commun : la Grève Internationale des femmes. Nous nous arrêtons. Nous faisons grève, Nous mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre. » Appel à la Grève international des femmes le 8 mars 2017 (Argentine)

La situation est historique pour les luttes des femmes. Depuis 2018, l’appel international à la grève des femmes est suivi par des millions de personnes à travers le monde. Partout le mouvement des femmes se lève, fait masse et front contre les violences sexuelles et machistes.

En novembre, nous étions 150 000 dans les rues du pays contre les violences sexistes et sexuelles. Depuis plus d’un an, le soulèvement des femmes dans le mouvement des gilets jaunes a été un révélateur que la question de la lutte des classes n’étaient pas un vieux débat à jeter dans les poubelles de l’histoire.

A ce moment de la lutte contre la réforme des retraites, les femmes jouent un rôle déterminant, à la hauteur des attaques qu’elles subissent : paupérisation, précarisation, mise sous tutelle économique ou sur-exploitation, au travail comme à la maison, violences.

Et pourtant sans les femmes rien ne marche. Elles produisent un travail gratuit imposé sans lequel l’économie serait bloquée : 750 milliards c’est la somme que représente le travail des femmes en France, en comptant une rémunération au salaire minimum. C’est plus d’un quart du la production de richesse nationale (PIB). Les femmes exercent les tâches les plus essentielles et les plus mal payées : Qui nettoie ? Qui garde les enfants et les anciens ? Qui nous permet de faire nos achats et nous nourrir ?

Nous voulons la liberté et la justice sociale.

Nous voulons une société débarrassée des systèmes d’oppression et d’exploitation.

LA GRÈVE EST NOTRE ARME !

Organisons-nous et mobilisons-nous contre le patriarcat, le racisme, le capitalisme et ses mécanismes qui détruisent notre planète

LA FORCE DES FEMMES CHANGENT LE MONDE !

LE 8 MARS, ON ARRÊTE TOUTES !

 
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