
C’est un événement majeur de l’histoire moderne, et pourtant, la mémoire mondiale l’a pratiquement effacé, et ce, jusque dans son propre pays. Il y a soixante ans commençait en Indonésie le massacre des communistes du Parti communiste indonésien (PKI), faisant des centaines de milliers de mortes et morts. Des crimes dont les auteurs ne seront jamais punis et vivent encore aujourd’hui paisiblement au sein de la société indonésienne.
Commençons par planter le décor : l’Indonésie est un État péninsulaire constitué de 17 000 îles, dont 922 habitées. Quatrième pays le plus peuplé du monde, il compte aujourd’hui 285 millions d’habitants et habitantes et en comptait déjà 93 millions lors des évènements abordés dans cet article. Plus de la moitié de sa population est regroupée à Java, la plus grande île de l’archipel. Comptant 87 % de musulmans et musulmanes, c’est le plus (…) Suite »
Après les évènements de 2024 contre le dégel du corps électoral qui ont provoqué 15 morts, l’emprisonnement d’un grand nombre de jeunes mobilisées et la déportation d’indépendantistes kanak, un projet d’accord nommé Bougival a été proposé par le ministère des Outre-Mer. Une délégation du Front de libération national kanak et socialiste (FLNKS) est d’abord allée discuter avec Manuel Valls, mais a finalement décidé de dénoncer ce projet d’accord. Alternative libertaire publie un entretien avec Daniel Kuanene Wea sur la nouvelle séquence qui s’ouvre autour de la lutte indépendantiste de Kanaky.
Pouvez-vous revenir sur les raisons du rejet du projet d’accord Bougival ? Il faut savoir qu’il y a eu quatre accords qui ont été, pour nous, essentiels pour asseoir un processus de décolonisation de la Kanaky. En 1983, avec l’accord de Nainville-les-Roches, nos aîné·es ont choisi le chemin de l’indépendance plutôt que la départementalisation. Cela a toujours été assumé par l’État et cela nous engage aussi dans un projet de société. Il est (…) Suite »
Le 14 octobre, le gouvernement Lecornu a négocié sa survie avec le PS en échange du décalage de la contre-réforme des retraites. Il faut se réjouir de ce recul partiel sur la mesure phare de la casse sociale de Macron, mais nous ne sommes pas dupes. Derrière ce délai qui touchera positivement une partie des travailleuses et travailleurs, le budget austéritaire va frapper fort toute notre classe, la Sécu et nos services publics. Le jeu des alliances avec la droite et l’extrême droite à l’assemblée ne peut que faire craindre des durcissements sur de nombreux sujets.
En tant que révolutionnaires, nous n’avons aucune confiance dans les promesses parlementaires. Nous savons que toutes les réformes sont réversibles une fois que les gouvernants et la bourgeoisie cessent d’avoir peur. Il faut profiter stratégiquement de tous les moments où le rapport de force nous est favorable pour obtenir le plus possible et aller vers une remise en question radicale de l’organisation de la société. Ce recul de la macronie (…) Suite »
La rentrée sociale 2025 a été marquée par l’appel, au cœur de l’été, à « tout bloquer » le 10 septembre pour s’opposer au budget austéritaire. L’intersyndicale, divisée sur l’attitude à avoir face à cet appel, a appelé fin août à sa propre date, le 18 septembre. Les militantes et militants UCL et les syndicalistes de lutte se sont attachées à articuler les deux dates pour créer un rapport de force large.
L’appel « Bloquons tout » a rencontré un écho large dans la population dès la mi-juillet. Cet appel, largement relayé sur les réseaux sociaux, avait des origines difficiles à retracer, multiformes, pour partie plongées dans des sphères complotistes ou confusionnistes. Le parallèle avec les gilets jaunes a dès lors vite été tracé et avec lui la possibilité d’une large mobilisation dépassant les milieux militants habituels [4]. Courant août, (…) Suite »
Malgré la reconnaissance d’un « État de Palestine » fantoche et démilitarisé brandie par Macron, le blanc-seing laissé à l’armée génocidaire israélienne à Gaza se poursuit. La famine programmée, l’assassinat systématique de journalistes, les bombardements continuent dans l’impunité la plus totale. Après 20 mois de mobilisations mondiales qui n’ont pas suffi à mettre fin au carnage, que faire en solidarité avec la Palestine ?
Pendant que les Gazaoui·es résistent, le front de la solidarité internationale n’a pas faibli. Les flottilles de la liberté se multiplient, pour tenter de briser le blocus de Gaza et y apporter du matériel humanitaire pour lutter contre la famine. Après le Madleen et le Handala, partis avant l’été, la Global Sumud Flotilla est partie entre le 31 août et le 4 septembre. À bord, plusieurs milliers de camarades de 44 nationalités différentes, (…) Suite »
Le samedi 18 octobre 2025 aura lieu à Paris la prochaine édition de l’ExisTransInter. Cette marche annuelle, organisée par plusieurs associations et collectifs trans, visibilise la condition des personnes trans et intersexes et portent leurs revendications depuis 1997.
Ces dernières années ont vu se développer une offensive mondiale contre les droits des personnes trans et intersexes. Dans le monde occidental, on pense notamment aux Etats-Unis de Trump ou à l’influence de la transphobie au Royaume-Uni. Mais la France n’est pas en reste, entre panique morale entretenue par les médias et propositions de loi pour interdire aux mineur·es l’accès aux démarches de transition. Cette offensive s’inscrit dans un (…) Suite »


























































