Tract d’AL Lorient

Rendre coups pour coups !




Après un an de licenciements, de fermetures de boîtes, de chômage technique… Après avoir été menés en bateau par
les directions confédérales, de temps forts en temps morts, les travailleurs et les travailleuses peuvent-ils relever la
tête ? C’est ce que nos pantins du gouvernement craignent le plus, donnons leur raison !

Pour sortir de la crise financière, le
gouvernement a choisi de sauver les banques
et les grosses entreprises et de faire raquer
les travailleurs-euses, pour le plus grand
plaisir du patronat.

Face à cela, de nombreux salarié-e-s ont
choisi de se battre et ont parfois gagné. Ainsi,
les salariés de la SBFM ont obtenu la
réintégration sans licenciement de leur
entreprise dans le groupe Renault, les Conti
ont arrachés 50.000 euros de prime de
licenciement.

Mais au-delà de ces luttes emblématiques, la
plupart des travailleurs-euses et des militante-
s en lutte cette année se sont retrouvés
isolés, là où une impulsion nationale était
attendue. En ce sens, il est scandaleux de
mépriser les salarié-e-s qui se battent le dos
au mur pour de meilleures primes de départ,
comme le font certains dirigeants de la
direction confédérale CGT, car ils n’ont tout
simplement pas le choix devant la volonté
manifeste de ne pas construire un
mouvement national contre les licenciements.

Une politique industrielle
durable passe par une
rupture avec le capitalisme

Impulser, fédérer et faire converger les luttes,
voilà bien une priorité que nos fédérations
syndicales et Confédérations devraient faire.
Mais le contenu des revendications l’est tout
autant ! Ainsi, appeler seulement à manifester
le 22 octobre dernier pour « le développement
de l’industrie et de l’emploi » quand il faudrait
organiser la lutte contre les licenciements
crée la confusion. Aujourd’hui, l’heure n’est
pas aux tables rondes, aux réunions de
concertations et autres états généraux
fumeux avec le patronat et le gouvernement
mais à la lutte.

De même, tout le monde est d’accord pour
dire qu’il y a une urgence écologique, mais ce
ne sont pas Renault, PSA ou Ford qui vont se
mettre à construire des moyens de transport
collectifs et non coûteux en énergie. Au
contraire, on a droit à la taxe carbone ! Non
seulement les capitalistes mènent une
politique industrielle destructrice et polluante,
mais ils en font toujours retomber les
conséquences sur les épaules des
travailleurs-euses.

Une politique industrielle durable passe par
une rupture avec le capitalisme, sinon on est
reparti pour 10 ans jusqu’à la prochaine crise
qui sera encore plus grave.

Frapper tous ensemble
et en même temps !

Il n’y a rien à attendre de l’État, qui s’emploie
d’abord à protéger la propriété privée des
grands capitalistes, ou de stratégies
syndicales nationales d’accompagnement des
régressions sociales.

Pour changer la donne, l’essentiel sera les
luttes que mèneront les salariés eux-mêmes,
leur capacité à se fédérer quelque soit leurs
métiers et leurs entreprises pour entraîner un
mouvement plus général, un vrai rapport de
force. Les syndicalistes lutte de classe
quelque soient leur étiquette ont une
responsabilité majeure pour construire un tel
mouvement. Personne ne le fera à leur place.
Travailleurs communistes libertaires, nous
sommes syndicalistes révolutionnaires. Nous
pensons qu’il faut s’attaquer directement à la
domination du capital, c’est-à-dire à la
propriété privée des moyens de production, en
ayant comme boussole l’autogestion
communiste de l’outil de production et de la
société par celles et ceux qui produisent les
richesses : les travailleuses et les travailleurs !


Nous défendons des revendications
claires et unifiantes remettant en cause
le pouvoir des capitalistes :

 hausse immédiate des salaires, des
minimas sociaux et des pensions

 droit de veto des travailleuses et
travailleurs sur les licenciements

 réquisition et autogestion des
entreprises qui licencient

 blocage des dividendes des
actionnaires et leur redistribution

Bulletin de boite N°1 AL Lorient
 
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