Nous n’avons plus le temps de vous redire pourquoi il ne faut violer ni les femmes, ni les enfants, ni personne. Nous n’avons plus envie de vous expliquer pourquoi notre travail vaut autant que le vôtre.
Le mouvement féministe est aujourd’hui l’un des premiers contre-pouvoirs dans le monde. Lorsque les femmes se lèvent, c’est tout le peuple qui avance. Le féminisme ne peut se concevoir comme une force enserrée par des frontières, mais comme une lame de fond balayant l’ensemble des dominations ancrées dans chaque pays. Les récentes victoires et luttes du mouvement des femmes en Argentine ou en Pologne, ne sont qu’un aperçu de cette mécanique.
En France, il n’y a pas de mobilisation féministe collective autour de la santé des femmes (à part pour le droit à l’avortement, qui n’est pas seulement un enjeu de santé). Pourtant la mauvaise prise en charge des femmes, la maltraitance, les phénomènes sociaux qui rendent malades, tout cela demande des combats collectifs et féministes.
Partout en France, des contre-pouvoirs féministes et LGBTI se créent pour résister et s’émanciper de notre société patriarcale : une force de plus en plus puissante et présente.
Les récents suicides de Doona à Montpellier et d’une lycéenne à Lille nous le rappellent cruellement : la précarité et la transphobie tuent. Panorama des conditions matérielles d’existence des personnes trans.
La crise sanitaire a été un incroyable révélateur et a rendu visible le travail reproductif, celui qui permet la reproduction de la vie. Grâce aux soins aux autres dans toutes ses dimensions, nous pouvons survivre au capitalisme et à ses crises. Sur ces bases d’entraide peut naître une société fondée sur les besoins plutôt que sur les profits.
Depuis l’assassinat horrible de Samuel Paty par l’extrême droite islamiste, une lame de fond s’est exprimée pour défendre les « Valeurs de la République ». C’est en leurs noms que la loi séparatisme vient d’être votée, avec la complicité d’une partie de la gauche (PS, PCF, Verts…). Cette loi qui stigmatise les musulmanes et musulmans et restreint fortement la liberté est pourtant bien éloigné des conceptions égalitaires censées être à la base de la « République ». De quoi ses valeurs sont-elles le nom ?
Accueilli depuis deux ans dans une famille au Puy-en-Velay, un jeune migrant malien est menacé d’expulsion par la préfecture de Haute-Loire. Grève de la faim, manifestations, mobilisation d’association et d’intersyndicale s’organisent afin de combattre la brutalité étatique. Récit d’une lutte en cours.
Conditions sanitaires insuffisantes, charge de travail trop importante, stress, précarité : la situation des étudiant·es et lycéen·nes pendant la pandémie de Covid ne s’améliore pas et les mesurettes du gouvernement sont loin de résoudre la situation d’une jeunesse précaire et en détresse psychologique.
Vicken Cheterian, enseignant et journaliste pour l’hebdomadaire arménien Agos, était à Erevan en janvier. Il répond aux questions d’Alternative libertaire sur la crise politique actuelle, et évoque les perspectives pour un processus de paix et une solution politique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
L’anarchisme sud-américain est peu connu des communistes libertaires d’Europe. Pourtant, l’idéologie libertaire continue de s’enrichir de pratiques nouvelles.
Regonfler les effectifs syndiqués, y raccrocher les salarié·es isolé·es, rassembler par-delà les divisions catégorielles (statuts, conventions collectives, sous-traitants…), c’est possible ! C’est un des enjeux d’un « syndicalisme de branche » bien calibré. Quelques exemples probants.
Avec la flambée des licenciements et du chômage, deux camarades qui ont l’expérience des comités CGT de privé·es d’emploi exposent les perspectives qu’ouvriraient de solides organisations de précaires.
Oui, une union locale de syndicats peut jouer un rôle pivot dans les luttes d’une région, et se redynamiser dans le même temps. À condition de sortir de la routine, d’être pluraliste et d’établir des liens solides avec les autres forces sociales. C’est le pari fait par l’UL-CGT d’Aubenas.
Le tribunal administratif de Paris a condamné l’État pour « carence fautive » dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Conseil d’État lui donne trois mois pour « justifier que la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée », le gouvernement projette de modifier de l’article 1 de la Constitution… Pourtant les décisions prises ne permettront même pas de respecter l’accord de Paris de 2015. Car ce gouvernement n’a pas l’intention de s’en prendre aux intérêts des capitalistes.
Un procès historique a eu lieu le 25 janvier, opposant la militante Tran To Nga à 14 multinationales ayant produit le tristement célèbre « agent orange », épandu par les États-Unis pendant la guerre du Vietnam, avec des conséquences sanitaires dramatiques pour la population. Le jugement est attendu pour mai : une victoire serait une avancée historique.
Le projet Hercule défendu par la direction d’EDF vise à découper l’entreprise en trois parties distinctes, avec certaines restant (au moins en partie) publiques et une autre s’ouvrant au privé. Depuis des mois les syndicats sont en lutte contre ce projet qui pourrait annoncer un démantèlement d’EDF.
Le 26 janvier dernier des militants de la Cocarde (un groupe d’étudiants d’extrême droite) se sont introduits dans le cortège de la manifestation parisienne qui dénonçait la politique gouvernementale dans le domaine de l’éducation. Ils en furent très vite dégagés comme il se doit. Mais derrière ce qui pourrait apparaître comme une bravade supplémentaire se cache une véritable stratégie de déstabilisation venue des États-Unis.
Le 13 février dernier, Darmanin annonçait la dissolution de Génération identitaire. Cette dissolution était une demande de longue date d’une partie du mouvement social. Mais il nous faut rester vigilants, il n’est pas impossible que le mouvement social soit demain victime de ce pouvoir de plus en plus réactionnaire.
Signal est recommandée comme l’application de messagerie confidentielle la plus aboutie en termes de sécurité. Présentation.
Dès 1905, les marins de la flotte de Kronstadt se solidarisent des émeutes populaires qui parcourent le pays. Fidèles aux engagements révolutionnaires et libertaires, les soviets de marins de Kronstadt seront pourtant trahis et massacrés par les bolchéviques commandés par Trotski. Justifiée au moyen des pires arguments révisionnistes, l’histoire continue cent ans plus tard d’être écrite par les bourreaux. Alternative libertaire propose une (re)mise au point.
Écrivain, grand reporter, Jean Hatzfeld construit une œuvre sans pareille sur le génocide rwandais. Chacun de ses livres restitue les témoignages qu’il a recueillis en allant vivre plusieurs mois sur place, toujours dans le même village. Avec ce dernier opus, il revient sur les traces des Justes, les Hutus qui ont tenté de sauver des Tutsis.
t voilà, c’était il y a un an déjà... L’apparition du coronavirus et de son cortège de mesures liberticides. En lieu et place de gâteau d’anniversaire, un poème empli de colère !
Au cœur des combats de la Commune. L’histoire à travers les mots du quotidien dans les lettres écrites par Alix Payen, ambulancière et infirmière.
L’imaginaire de la Commune de Paris nous a été transmis notamment par les chansons. Elles participent de l’héritage que nous ont légué ces quelques semaines portées par un souffle émancipateur. Alors que nous célébrons cette année les 150 ans de la Commune, Dubamix vient y apporter, modestement, sa contribution.
Le 14 février 2021, un rassemblement a eu lieu pour rendre hommage à Ilan Halimi, tué parce que Juif après vingt-quatre jours de tortures et d’humiliations, du 21 janvier au 13 février 2006.