Brèves




L’Australie supprime la taxe carbone

Le 17 juillet, sous la pression des lobbies miniers, le gouvernement australien a décidé de supprimer la pourtant peu contraignante taxe carbone instaurée depuis 2012. Ce mécanisme constitue l’un des rares garde-fous sur lesquels la plupart des pays s’étaient engagés dans les grandes négociations mondiales du climat. Après avoir qualifié par le passé de « connerie absolue » l’attribution du changement climatique à l’activité humaine, le Premier ministre officialise donc ses noces d’amour avec l’industrie minière qui pourra donc continuer à polluer sans trop entamer ses bénéfices ; la précédente taxe écologique ayant été presque intégralement répercutée sur la facture des clients.

Grèce : La vente des côtes au menu des privatisations

Après avoir dû brader ses infrastructures (ports et aéroports en premiers), privatiser ses administrations publiques (écoles, hôpitaux) et diminuer les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraité-e-s, la Grèce s’apprête à céder, à la demande de la Troïka, son littoral au plus offrant, y compris dans des zones classées Natura 2000 et donc théoriquement protégées (cherchez l’erreur). Les Grecs sont vent debout conte cette spoliation et la lutte s’organise contre l’un des derniers biens publics du pays. La lutte ne fait que commencer mais les dégâts sur le littoral pourraient être irrémédiable.

Fusariose de la banane

Depuis 1950 et une précédente épidémie qui avait déjà fait des ravages, 90% des bananes de culture d’exportation sont d’une seule variété, la Cavendish, qui est exportée depuis les cultures subtropicales vers le reste du monde. Cette variété, très résistante et offrant un goût reconnaissable, subit actuellement une épidémie de fusariose (maladie de Panama) rendant les plants quasi improductifs quand ils sont touchés. Ce début de crise sonne comme un rappel à l’ordre et met en lumière tous les excès d’une monoculture mondialisée et appelle à changer nos pratiques en matière de culture, a fortiori quand ces dernières mettent en péril des économies exportatrices.

 
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