
Conditions sanitaires insuffisantes, charge de travail trop importante, stress, précarité, mauvaises conditions de travail : la situation des étudiant•es et lycéen•nes pendant la pandémie de COVID ne s’améliore pas, bien au contraire, et on continue d’être abandonné•es à la précarité et à la détresse psychologique.
Au lycée en présentiel ou à la fac en distanciel, les calculs ne sont pas bons. Dans les lycées les couloirs bondés, les longues files d’attentes au self, les plus de 30 élèves par classe et le manque de gel hydroalcoolique sont la norme. C’est aussi parce que les facs n’ont pas une capacité d’accueil suffisante qu’on a du les fermer. Ces conditions insuffisantes sont directement liées au manque de moyens dans le service public d’éducation entraîné par (...) Suite »
Lors de la manifestation du 5 décembre 2020 à Paris, le cortège syndical a affronté des violences policières hélas habituelles. Mais, pour la première fois, il a également dû subir l’assaut d’un groupe de manifestant·es. Agressions verbales, agressions physiques, saccage de matériel, incendie d’une barricade coupant le cortège en deux et facilitant l’attaque policière… Récit complet.
Chaque année, début décembre, les organisations des privé·es d’emploi et précaires (CGT-Chômeurs rebelles, Agir contre le chômage, Apeis, MNCP) et plusieurs syndicats de salarié·es (dont ceux de la CGT, de Solidaires et de la FSU) organisent à Paris une manifestation contre le chômage et la précarité. Celle du samedi 5 décembre 2020 s’inscrivait dans le cadre d’une convergences des luttes à la fois contre la nouvelle « réforme » de l’assurance chômage et (...) Suite »
Le samedi 23 janvier, à l’initiative des salarié-es mobilisé-es de TUI, et à l’appel de très nombreuses structures syndicales, de coordinations et collectifs mais aussi d’organisations politiques dont l’UCL, une manifestation nationale pour interdire les licenciements et les suppressions d’emploi aura lieu à Paris, 14h, Assemblée nationale.
L’Union communiste libertaire (UCL) est signataire de l’appel à la Manifestation nationale pour interdire les licenciements et les suppressions d’emploi du 23 janvier à Paris reproduit plus bas. Cet appel, impulsé par les salarié-es de TUI et leur syndicat CGT, est désormais rallié par de nombreuses structures syndicales. Pour l’UCL, la nécessité d’une riposte d’ampleur tout autant que fortement ancrée sur les lieux de travail est primordiale face à la (...) Suite »
Ce jeudi 14 janvier le premier ministre nous a refait son numéro d’auto-satisfaction. Alors que la situation empire, Castex se félicite de la stratégie adoptée ces dernières semaines d’un couvre-feu à 18h. Cette mesure est donc étendue à l’ensemble du territoire métropolitain. La France se shadokise, à part aller trimer au taf’ et consommer quand même un peu, même le dimanche, rien n’existe désormais. Alors qu’on court vers des jours encore plus difficiles, le gouvernement prend la pire décision pour la population mais celle qui est la plus conforme aux intérêts du Capital. Que nous propose le gouvernement ? Aller bosser… pour celles et ceux qui peuvent encore aller travailler. Étudiant·es, privé·es d’emploi, retraité·es, personnes fragiles et/ou isolé·es n’ont qu’à attendre des jours meilleurs avec les miettes qu’on leur octroie généreusement et espérer que des vaccins efficaces arriveront à temps. Et si la vaccination est la bonne solution, aujourd’hui nombreuses sont celles et ceux qui doutent, doutes qui ne ne seront certainement pas balayés par les errements de ce gouvernement qui nous avait affirmé il y a quelques mois que les masques étaient inutiles…
Les annonces s’enchaînent sans soucis de vraisemblance. Blanquer continue de nier l’évidence des contaminations en milieu scolaire et accumule les annonces farfelues. Les tests en milieu scolaire ? Les capacités de dépistage seront fortement renforcées nous dit-on, avec pour objectif de réaliser 300.000 tests par semaine dans les écoles. Sachant que depuis novembre seulement 100.000 ont été réalisés (alors qu’un million de tests étaient stockés au (...) Suite »
Faudra-t-il cinq semaines, cinq mois ou cinq ans pour connaître la vérité sur le massacre du village de Bounti ? Une chose est certaine : l’attaque a été perpétrée soit par l’armée malienne, soit par l’armée française qui l’encadre de facto. Cette dernière est donc directement responsable, ou au moins complice de ce massacre de civils. Une preuve supplémentaire de l’impasse que constitue cette « guerre au terrorisme » sur une base impérialiste.
Rappel des faits : Le dimanche 3 janvier entre 14h30 et 15h, les abords du village de Bounti, dans la région de Mopti, ont été frappés à trois reprises, tuant 19 hommes réunis pour un mariage. Les témoignages évoquent une attaque par un hélicoptère de combat. Le 6 janvier, l’armée française a concédé un bombardement le même jour, à la même heure, à 1 kilomètre de Bounti, mais par un avion de chasse, sur un groupe présumé djihadiste. Le 7 janvier, le ministère (...) Suite »
L’avortement a enfin été légalisé en Argentine, après des années de luttes acharnées qui ont fait du mouvement féministe argentin un des moteurs de la lutte contre le patriarcat au niveau mondial.
Nous reproduisons ici le communiqué de nos camarades de Rosario (Federacion Anarquista de Rosario - FAR), de Cordoba (Organizacion Anarquista de Cordoba - OAC) et de Tucuman (Organizacion Anarquista de Tucuman - OAT) qui a aussi été publié, entre autres, sur le Anarkismo.net
La marée verte qui n’a cessé de croître depuis des années en Argentine et en Amérique latine a pu célébrer hier l’approbation de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse. C’est une revendication essentielle pour toutes les femmes et les personnes susceptibles d’enfanter au sein de notre classe, parce que ce sont les plus pauvres parmi nous qui avortent dans les pires conditions de clandestinité, et qui risquent ainsi de graves problèmes de (...) Suite »