Edito

Le 7, le 8, le 9 et les suivants !




Le mouvement de contestation du projet de réforme des retraites est à un tournant. Les premières journées de mobilisation ont été un succès. Si le nombre de manifestantes descendues dans la rue est historique, il en faudra davantage pour faire plier et céder le gouvernement.

La date du 8 mars est à ce titre à investir en ce que les femmes seront encore davantage lésées si la réforme actuelle est menée à terme.
Refaisons de ce 8 mars 2023 ce qu’il était à l’origine, une journée de grèves et de luttes pour les droits des femmes, pas une simple journée de témoignage.
Le blocage de l’économie est à l’ordre du jour et de nombreux secteurs se préparent à une grève reconductible dès le 7 mars. Il s’agit aujourd’hui de ne pas rester en spectateurs ou spectatrices, de voir si ça prend, avant de se lancer dans la grève reconductible. Dès à présent il faut convoquer des AG et convaincre ses collègues et camarades syndiquées que nous devons et pouvons passer à la vitesse supérieure toutes et tous ensemble. Sans l’imposition d’un réel rapport de force, rien n’obligera les capitalistes à céder. Si nos grèves nous coûtent des journées de travail, elles doivent maintenant également être coûteuses pour les capitalistes. Au lendemain de la journée du 31 janvier Macron annonçait une enveloppe de 413 milliards d’euros de financement des armées pour les sept années à venir. L’État et les capitalistes savent trouver de l’argent pour financer leurs projets. Reprenons-leur notre dû. Nous, militantes communistes libertaires serons pleinement investies sur nos lieux de travail et d’études, ainsi que dans nos syndicats et organisations féministes, pour mobiliser les collègues et pousser partout où c’est possible à durcir le mouvement et à multiplier les actions de blocage.

UCL, 21 février 2023

 
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