Pleins feux

Un ex-combattant volontaire au Rojava sous les verrous




Plusieurs comités viennent en aide à 7 militantes et militants, mis en examen sur un motif « antiterroriste ». Parce qu’il a combattu Daech en Syrie, l’un d’eux est maintenu en détention !

L’appareil répressif a réussi à enfermer un camarade appelé Libre Flot, dans la prison de Bois-d’Arcy (78). Il a été capturé à Toulouse le 8 décembre 2020, en même temps que six autres personnes ailleurs en France. Elles ne se connaissent pas toutes entre elles, mais ça n’a pas empêché qu’elles soient accusées d’« association de malfaiteurs terroriste » suite à une enquête à charge et à la lourde teneur politique façonnée par la DGSI.

Être anarchiste, c’est être une malfaiteure. La participation de Libre Flot à la lutte contre Daech, en Syrie, aux côtés des miliciennes et miliciens kurdes des YPG aura donc joué... contre lui. Là où le cimentier Lafarge fait du fric, toi c’est la torture qui t’attend si tu te bats pour un monde libre et juste.

Ils ont mis un des nôtres dans une cage, et ensuite dans une cage plus petite encore, dans une camisole mentale. La grève de la faim que Libre Flot a débutée le 27 février est un cri de rage et de dignité. Il écrit des lettres régulièrement, à celles et ceux qui, comme lui, réclament un monde sans prison. On peut les lire sur le blog Soutien812.net. On peut également lui écrire via les comités de soutien (les « comités 812 ») qui existent à Toulouse, Amiens, Rennes ou Paris.

Si tu nous lis, Libre Flot, camarade, tiens bon. Nous ne t’oublions pas. Nous espérons que, malgré le douloureux constat que les mots justes pour réchauffer un cœur sont bien durs à trouver, ces quelques lignes parviendront à te redonner du courage. Si tu as peur que ton esprit flanche, sache que d’autres que le tien t’accompagnent.

UCL Toulouse

 
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