« Quelle que soit la barbarie des autres, il nous incombe à nous anarchistes, et à nous tous hommes de progrès, de maintenir la lutte dans les limites de l’humanité, c’est-à-dire ne jamais faire en matière de violence plus que ce qui est strictement nécessaire pour défendre notre liberté et pour assurer la victoire de notre cause, ce qui est d’ailleurs la cause du bien-être de tous. » Errico Malatesta
Au moment où se tient le IIe congrès de l’Union communiste libertaire, la Palestine est toujours en proie à une tuerie de masse, sans précédent dans l’histoire du conflit israélo-palestinien. L’UCL exige l’arrêt des bombardements, la fin de l’apartheid, du colonialisme, et le respect des droits du peuple palestinien.
Le climat politique en France est explosif, entre répressions étatique des mobilisations pour Gaza, déchaînement de l’extrême droite, propos et actes d’islamophobes et antisémitismes auquel s’est surajouté l’attentat d’Arras. Dans ce contexte, le colonialisme en Palestine résonne avec le colonialisme français d’hier… et ses répercussions d’aujourd’hui.
La réaction politique et militaire de l’État israélien suite à l’effroyable attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas suscite, elle aussi, une vague de mobilisation en faveur du peuple palestinien, privé du droit à vivre sur le territoire de la Palestine depuis plus de 70 ans. En France, selon une « jurisprudence » établie sous Hollande, l’expression du soutien à la cause palestinienne est criminalisée et les manifestations tout simplement interdites.
Vendredi 13 octobre, presque trois ans jours pour jours après l’assassinat de Samuel Paty, un nouvel enseignant était assassiné au sein de son établissement scolaire, et trois autres personnels de l’établissement blessés. Rien ne peut excuser un geste pareil. Rien non plus n’autorise les vautours à se repaître des morts pour diffuser leur idéologie nauséabonde.
Le 12 novembre se tiendront à Villeurbanne les Forums sociaux antifascistes (FSA), une journée de débats et de conférences pour rappeler l’importance de la lutte contre une extrême droite qui accroît toujours plus son influence et sa violence. Parmi ses cibles, les personnes racisées, les personnes LGBTI et les militant.es de gauche, dont celles et ceux de l’UCL.
Alors que la gauche est sous le feu des critiques pour ses positions de soutien à la Palestine, l’extrême droite et notamment le Rassemblement national semblent réintégrer « l’arc républicain ». L’antisémitisme fait pourtant partie des racines du RN qui entretient toujours des liens avec des antisémites notoires.
Tous les ans, à l’occasion du 20 novembre (Trans Day of Remembrance) et du 25 novembre (journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes), nous tentons d’une part de dresser le portrait des violences sexistes et sexuelles (VSS) avec une analyse féministe libertaire, et d’autre part, de proposer des pistes politiques pour les abolir. Cette année, focus sur le lien entre violences sexistes et parentalité.
Alors que la nécessité de l’intervention des femmes et des LGBTI dans le mouvement social pour le changement social ne fait (presque ?) plus débat, les modalités de ne sont pas toujours évidentes. Retours sur une discussion publique.
Nous relayons dans nos pages cet appel signé par plusieurs syndicats palestiniens suite aux récents événements à Gaza. Plus que jamais, nous devons exprimer notre solidarité envers le peuple palestinien, et nos propres syndicats doivent prendre part à cette lutte pour la justice.
Alors que les guerres font rage dans le monde, il est facile de se sentir impuissant
e ou dépassé e face au déferlement de violence. Pourtant, l’internationalisme de notre classe est toujours vivant, et en particulier à travers les réseaux syndicaux.La KCK (Union des Communautés du Kurdistan) appelle le Hamas et le gouvernement israélien à mettre fin aux attaques qui coûtent la vie à d’innombrables civils de part et d’autre.
Jamais à court d’invention d’un ennemi de l’intérieur pour mieux justifier sa politique de contrôle et de répression généralisée des oppositions, le gouvernement Borne par son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a fait de l’« écoterroriste » la figure à abattre. Loin de décourager les opposant
es au capitalisme, écocide par nature, les luttes écologiques et sociales se multiplient et les ZAD sont appelées à se multiplier.Samedi 30 septembre, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) a annoncé qu’il se retirait du « dispositif » Zéro Artificialisation Nette (ZAN) le qualifiant de « ruralicide ». Au-delà de l’effet d’annonce, c’est un mythe du développement rural qu’il faut examiner.
À l’occasion d’Halloween, on voit défiler dans nos rues des déguisements de vampires, sorcières, diables, zombies, etc. Dans toutes les cultures, bestiaires horrifiques, mondes imaginaires et enjeux socio-historiques se télescopent devenant parfois des figures de résistances réappropriées par retournement du stigmate. Retour sur quelques-unes d’entre elles bien connues (et n’oubliez pas, si vous voulez effrayer votre patron pour Halloween, syndiquez-vous !).
Halloween, simple produit du soft power états-unien ? Cette dimension est incontestable et certains pays comme le Venezuela ont même interdit la fête. Tout comme notre Noël actuel est très américanisé, c’est à coup de films et séries qu’Halloween s’est diffusé. En France c’est à l’occasion d’un coup marketing de France Télécom en 1997 que la fête s’implante, d’abord auprès des jeunes adultes.
Libertalia nous offre en cette rentrée un nouveau tome de sa série « dix questions sur ». Après Dix questions sur l’anarchisme de notre camarade Guillaume Davranche, mais également sur le communisme, le syndicalisme, le féminisme et l’antispécisme, en cette rentrée ce sont Dix questions sur l’antifascisme qui nous sont proposées.
Les éditions de l’Échappée initient une nouvelle collection consacrée à l’histoire de l’édition :« Le peuple du livre », dédiée à toutes et tous ces ignoré
es qui bien souvent demeurent dans l’ombre.La collection Libelle, des éditions du Seuil, propose des petits livres, souvent d’une cinquantaine de pages, en lien avec l’actualité. Le but est d’intervenir dans le débat public en favorisant l’argumentation et l’ampleur de la réflexion aux raccourcis simplistes adorés des grands médias. Entre l’essai et l’article de journal, ce sont des textes qui offrent souvent pas mal de grain à moudre.
Emmanuel Casajus, qui avait déjà publié en 2014 un ouvrage sur les identitaires, approfondit la connaissance sociologique sur les groupes d’extrême droite avec ce travail essentiellement centré sur ses observations faites au sein de l’Action française et d’autres études sur d’autres courants, mais aussi d’entretiens menés auprès de militant
es antifascistes.Jusqu’en 2014, le bulletin À Contre-Courant avait un partenariat avec Alternative libertaire. Chaque journal publiait les éditos de l’autre. Près de dix ans après la fin d’ACC, Bernard Schaeffer, sa cheville ouvrière, vient de disparaître. Ses camarades le saluent.
À l’horreur répond l’horreur.
On ne peut sans conséquence opprimer, spolier, affamer, enfermer un peuple entier dans cette prison à ciel ouvert qu’est la Palestine : c’est la première leçon de l’explosion meurtrière du 7 octobre. Israël y répond par un énième cycle de destruction et de massacre. L’État français, en criminalisant la solidarité avec la Palestine, s’en fait le complice. Ne laissons pas faire !