Antifascisme

Dénazification : Le Black Metal, c’est la guerre des classes




Au sein de la scène Black Métal, face à l’extrême droite gangrenant leurs espaces dans l’indifférence générale, face aux oppressions et aux agresseurs et face à l’impossibilité des personnes minorisées d’y évoluer, certaines et certains s’organisent.

L’Anti-Fascist Black Metal Network est un collectif issu de la même veine que le mouvement du Red and Anarchist Black Metal, mettant en lumière les groupes de métal extrême prenant ouvertement parti pour une scène débarrassée des oppressions et non complaisante avec le fascisme, qui y est pourtant extrêmement prégnant. Il diffuse gratuitement des groupes ayant des engagements anticapitalistes, antiracistes, antisexistes, anti-LGBTI-phobes, antivalidistes, antispécistes ou contre toutes les oppressions en général, dans des styles très différents et plus ou moins expérimentaux de métal extrême.

Le collectif a également récemment publié une compilation nommée Black Metal ist Klassenkrieg (Le Black Metal c’est la guerre des classes) accompagnée de merchandising, les recettes seront reversées à deux collectifs subissant la répression en Italie et au Mexique. Cette compilation faisait figurer des groupes de toutes les régions du monde, à l’image de la ligne éditoriale du collectif.

Depuis sa création en 2021, l’Anti-Fascist Black Metal Network a déjà publié plus d’une centaine de groupes de notre courant, tels que Feminazgûl ou Etxegiña. Tout autant de groupes prenant position contre la quasi-hégémonie culturelle du fascisme dans le black métal et pour la fin de la tolérance de l’extrême droite et des oppressions, que ce soit sur scène ou dans le public.

Sylv (UCL Grenoble) et Guit (UCL Bordeaux)

 
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