Expulsions : Une politique qui pousse au désespoir




Josiane Nardi est décédée après s’être immolée par le feu, en ayant convoquée la presse, le 18 octobre devant la maison d’arrêt du Mans, pour protester contre l’expulsion vers l’Arménie de son compagnon sans papiers, incarcéré dans cet établissement. Ce geste désespéré répond à la brutalité gouvernementale fondée sur la « politique du chiffre » qui réclame toujours plus d’expulsions et la criminalisation permanente de l’immigration. Entre cette immolation, la récente défenestration d’une personne voulant échapper à une rafle, les suicides en centres de rétentions, les centaines de migrants morts aux frontières de l’Europe, la responsabilité du pouvoir est énorme.

A qui profitent les lois, réglementations et pactes anti-immigré-e-s ?
 Aux patrons qui tirent le droit du travail vers plus de précarité, et les salaires vers le bas
 Aux gouvernants qui divisent les travailleurs et les travailleuses entre européens et extra-européens pour mieux régner.

La réponse à cette politique doit être la solidarité entre tous salarié-e-s, avec ou sans-papiers.

C’est pourquoi, nous défendons :

 La liberté de circulation et d’installation en Europe comme à l’échelle internationale.
 Les luttes pour la régularisation de toutes et tous les sans-papiers.
 La fermeture et la destruction des camps de rétention.
 La suppression du ministère des rafles et des expulsions.
 Une répartition égalitaire et autogestionnaire des richesses à l’échelle planétaire ce qui implique l’abolition du capitalisme.

Alternative libertaire, le 22 octobre 2008

 
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