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Journées d’été rouge et noir 2022




Comme chaque année, près de 150 militantes et sympathisantes de l’UCL se sont retrouvés du 7 au 14 août à Bécours (Aveyron) pour des rencontres, des débats et des formations. Un temps d’autogestion, où toutes et tous participent aux tâches collectives dans la convivialité.

Les journées d’été rouge et noir 2022 n’ont pas été épargnées par la canicule. Sur un terrain grillé par le soleil, il fut parfois bien difficile de supporter des températures oscillant entre 30 et 35 degrés. Mais surtout, comme dans bien d’autres endroits, des incendies ont fait rage, à une dizaine de kilomètres, et les Canadair ont survolés la zone durant toute la semaine… qui s’est terminée sous un déluge de pluie et de grêle. L’urgence écologique est bien là.

L’un des enjeux de la semaine, c’était de renforcer la cohésion au sein de l’organisation. Ces journées furent un beau succès de ce point de vue. La forte présence des jeunes, notamment du groupe de Grenoble venu en force, a donné à toutes et à tous une belle énergie. De bons moments avec le karaoké militant, défouloir sur le dancefloor, cours improvisés de yoga et de boxe... Mais c’est surtout la scène ouverte qui fut riche en émotions. Des chants, des textes politiques ou plus personnels, des blagues (« combien faut-il d’anarchistes pour changer une ampoule  ? ») se sont succédé jusque tard dans la nuit. Dans un contexte politique difficile et de post-Covid, la camaraderie est une force.

Des discussions riches et variées

Malheureusement, des absences regrettées ont engendré l’annulation de plusieurs débats, autour du livre de Magali Della Sudda, Les Nouvelles Femmes de droite, avec le collectif afroféministe Mwasi, ou avec La Horde. Mais la présence stimulante d’un camarade kurde, et les discussions avec des camarades allemands et italiens a mis l’internationalisme au cœur des discussions.

Les luttes antipatriarcales ont aussi été largement représentées, avec des réunions non mixtes, des débats sur notre stratégie et une formation de qualité sur notre conception matérialiste des luttes LGBTI. Pour la première fois, une réunion non mixte racisées s’est tenue, ce qui, on l’espère, ouvrira la porte à une plus grande diversité sociale dans l’organisation.

La question syndicale n’a pas non plus été oubliée, et a été davantage travaillée dans sa dimension transversale (syndicalisation des secteurs féminisés, des migrantes et migrants, liens avec les luttes ­écolos et féministes…).

Les débats se sont clos sur la préparation de la rentrée militante, dans un contexte de montée de l’extrême droite, de dégradation du climat et de tension sociale, où les révolutionnaires devront faire entendre leur voix face au renouveau de la social-démocratie incarné par la Nupes. Beaucoup de boulot en perspective pour les révolutionnaires. Mais grâce à ces journées, nous sommes gonflées à bloc !

 EliseA (UCL Clermont-Ferrand)

 
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