Edito : dos au mur




Désormais chaque saison charrie son lot de preuves de plus en plus brutales de la destruction en cours. Incendies massifs, sécheresse traînante, orages aussi soudains que violents, le capitalisme arrive à un point de bascule.

Dans un certain sens, ses activités sont provisoirement menacées : l’exploitation intensive des terres agricoles, des ressources énergétiques, des océans est soumise à la pression de ce changement climatique accéléré. Pour le reste de l’humanité c’est la question de la survie qui se pose.

Mais le capitalisme ne changera pas et ses thuriféraires iront au bout de leur logique. Face aux catastrophes et aux exilées climatiques ils bâtiront des forteresses plus hautes. Enfermés dans leurs paradis climatisés, ils se protégeront avec leurs technologies et leurs mercenaires. Ce jusqu’au boutisme ne peut conduire qu’à la guerre et c’est l’avenir qui nous est promis par le capitalisme. Guerre pour l’accès aux ressources minières, aquatiques, nourricières.

L’alternative entre le socialisme (le vrai) ou la barbarie (quant à elle, jamais dénaturée malheureusement) concerne désormais l’humanité dans une immédiateté et une ampleur commune sans précédent historique. Capitalistes et exploitées sont dos au mur quelques soient les options choisies. Travaillons à ce que les fusils se tournent du bon côté.

 
☰ Accès rapide
Retour en haut