Edito : il n’y a pas de fatalité




Au mois de juin dernier, après une campagne des législatives où la droite avait surjoué la peur du spectre gauchiste que représentait à leurs yeux la Nupes pour effrayer le chaland, 89 députés frontistes faisaient leur entrée à l’Assemblée nationale. Dès les premiers textes présentés au Palais Bourbon, nous avons vu l’extrême droite appuyer les mesures les plus antisociales de la Macronie.

Depuis lors, la Suède, puis l’Italie ont cédé aux sirènes du néofascisme. Avec ces succès électoraux, les partis d’extrême droite ont réussi leur pari d’union des droites sur des programmes économiquement libéraux et socialement réactionnaires. En Suède comme en Italie, les milieux d’affaire ont largement apporté leur soutien à ces coalition de toutes les droites.

La bourgeoisie agit dans la défense de ses intérêts et peu lui importe que le système génère chaque jour davantage de destruction : qu’il s’agisse de destructions de liens sociaux, de vies humaines ou de notre environnement. Il est encore temps de renverser la vapeur.

Comment ? En s’engageant massivement dans les mouvements sociaux, dans les boîtes les facs et les lycées. En combattant le sexisme et le racisme systémique de ce système qui se nourrit des inégalités et des rapports de domination. Le rapport de force peut basculer en notre faveur mais pour cela il nous faut collectivement construire un front social fort et radical, seule alternative viable au monde que nous promettent les libéraux et leurs alliés réactionnaires.

UCL, 26 septembre 2022

 
☰ Accès rapide
Retour en haut