Communiqué UCL

Colonel violent en Kanaky, un nouvel affront aux féministes




Un colonel de gendarmerie de Kanaky nommé en dépit d’un passé de violences conjugales. Encore un déni inacceptable des droits des femmes.

Une enquête de Médiapart a révélé, mercredi 18 août, que le colonel de gendarmerie de Kanaky nommé en mai 2021 avait été condamné pour violences conjugale en 2018. Lors de son procès en cour d’appel, en mai 2021, où sa peine de prison avec sursis a été commuée en amende, il a reconnu les faits de violence et sa responsabilité. Pourtant le colonel a été nommé après sa condamnation en première instance.

Cette réalité n’est pas nouvelle. Il faut savoir que 9,5 % des appels passés au 3919 (numéro d’urgence pour les violences conjugales) le sont par des conjointes et ex-conjointes de policiers. Cependant la décision de nommer un commandant de gendarmerie (plus haut gradé en Kanaky) dénote d’un mépris de la question des violences faites aux femmes, pourtant grande cause du quinquennat. Est-ce ainsi que l’État compte renforcer la confiance dans le dépôt de plainte et combattre les féminicides ?

L’UCL demande immédiatement le renvoi du colonel Eric Steiger de ses fonctions de commandant de gendarmerie de Kanaky. Nous sommes et nous serons dans les luttes contre les violences faites aux femmes et pour un accompagnement des victimes digne de ce nom.

Union communiste libertaire, le 19 août 2021

 
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